Holger Pedersen, né le dans le hameau de Gelballe (commune de Kolding situé dans le sud-ouest du Jutland au Danemark) et mort le à Hellerup près de Copenhague, est un linguiste danois, spécialiste en celtologie, en arménien classique et en albanais. Il publie ses nombreux travaux en allemand et en français qui sont les deux langues les plus diffusées dans le domaine de la recherche linguistique.
Il participe également aux travaux sur la théorie des laryngales. Il propose le premier de regrouper l’indo-européen avec d’autres familles et invente le terme de « nostratique » pour désigner les langues nostratiques.
En 1902, on lui propose un poste de professorat à l'université de Bâle, qu'il décline, mais cela lui permet en même temps de persuader l'université de Copenhague d'établir un professorat spécialisé pour lui.
Il devient professeur de russe à l'université de Copenhague et publie une grammaire russe en 1916. Il étudie également les rapports entre les langues balto-slaves, notamment le russe,le tchèque et le lituanien. Il établit une étude comparée des langues balto-slaves, qui est appelée Loi de Pedersen.
En 1924 et 1925, il donne plusieurs conférences au Collège de France à Paris. Il édite alors un livre sur Le Groupement des langues indo-européennes.
Il s'intéresse également aux langues d'Asie Mineure. Il travaille ainsi sur le langage hittite et son lien avec les langues indo-européennes. En 1945, il publie Lykisch und Hittitisch. On fait appel à lui pour étudier le texte hittite Aphasie de Mursili II sur lequel il publie avec son confrère Albrecht Götze, Mursilis Sprachlähmung.
Rask-Ørsted fondet, Mélanges linguistiques offerts à M. Holger Pedersen à l'occasion de son soixante-dixième anniversaire , Aarhus universitet, Universitetsforlaget i Aarhus Levin & Munksgaard, 1937, 549 p. — Recension