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À l'université Panthéon-Assas (Paris II), il dirige le master 2 de recherche études politiques, le cours de 1re année de droit constitutionnel, et est membre du comité de rédaction des revues Pouvoirs et Pouvoirs locaux. Il prend sa retraite à la fin de l'année universitaire 2016-2017.
Hugues Portelli est l'un des premiers en France à commenter les textes d'Antonio Gramsci, dirigeant du Parti communiste italien, mort dans les prisons de Mussolini et penseur marxiste novateur. Il lui consacre deux ouvrages : Gramsci et le bloc historique (1972) et Gramsci et la question religieuse (1974). Le second est préfacé par Jean-Pierre Cot.
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Hugues Portelli appartient, quelques années, jusqu'en 1979, au CERES de Jean-Pierre Chevènement. Il évolue ensuite, au sein du PS, vers le courant rocardien. Hugues Portelli publie en 1980 un ouvrage aux thèses provocatrices, Le socialisme français tel qu'il est, dans lequel il s'attache à montrer l'originalité de ce courant politique, plus proche du radicalisme républicain que des sociaux-démocrates nord-européens.
Passé à l'UDF, il travaille notamment avec Raymond Barre. Il rejoint l'UMP à sa fondation.
Il est maire de la commune d'Ermont depuis 1996. Il est réélu en 2008 par le conseil municipal après que sa liste a obtenu 56,6 % des suffrages au premier tour. Il est de nouveau élu maire, sa liste l'ayant emporté avec près de 66 % des voix au premier tour des élections municipales de 2014. Il est président de l'Union des maires du Val d'Oise le .
En 2007, il participe au groupe de réflexion chargé, à la demande du ministre de la Justice, de dépénaliser la vie des affaires. En , il dépose une proposition de loi visant à arrêter l'usage de la grève de 59 minutes par jour.
En , il présente, en compagnie de six autres sénateurs UMP, une proposition de loi visant à limiter l'instruction obligatoire donnée à un enfant par sa famille aux seuls cas d'incapacité[4].
Il soutient dans un premier temps François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[6]. Il se montre cependant critique après le scandale des emplois supposés fictifs et dénonce la « position difficile » dans laquelle le parti se trouvait. Il appelle même le candidat à « prendre ses responsabilités » et fait appel à sa conscience[7].
Contre son groupe, le , il vote la loi du gouvernement socialiste réprimant dans tous les médias le « délit d'entrave à l'IVG ».