1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour :
Igor de Camargo arrive en Belgique en novembre 2000 au KRC Genk, avec lequel il s'engage pour quatre ans. Après une saison avec les espoirs, il est intégré au noyau de l'équipe première mais joue très peu. Il découvre néanmoins la Ligue des champions lors d'un déplacement au Real Madrid (défaite 6-0), entrant au jeu à dix minutes du terme. Barré notamment par Wesley Sonck, Kevin Vandenbergh et Moumouni Dagano, il est prêté en 2003-2004 à Heusden-Zolder, club-satellite du Racing. Il y gagne sa place de titulaire et inscrit dix buts en 33 matches[3]. Grâce à ses bonnes prestations, il reçoit une nouvelle chance en équipe première à Genk la saison suivante mais ne confirme pas. Finalement, il quitte le club en janvier pour rejoindre le FC Brussels[4].
Dans la capitale, Igor de Camargo retrouve une place dans le onze de base et aide les Bruxellois à se maintenir en première division. Il commence 2005-2006 sur les chapeaux de roues, inscrivant neuf buts en quinze rencontres[5]. En , il est acquis par le Standard de Liège pour un montant d'1 500 000 €[6].
Deux titres avec le Standard
Il est titularisé dès son arrivée chez les « Rouches » et il ne lui faut que deux matches pour inscrire son premier but sous ses nouvelles couleurs. Malheureusement, il se fracture le tibia après cinq rencontres et reste écarté des terrains jusqu'à la mi-octobre[7]. De Camargo retrouve ensuite une place de titulaire et marque quatorze goals toutes compétitions confondues, permettant à son club de terminer à la troisième place du championnat et d'atteindre la finale de la Coupe de Belgique, perdue face au FC Bruges. La saison suivante, il est repositionné comme milieu de terrain offensif axial, derrière le duo d'attaquants composé de Dieumerci Mbokani et Milan Jovanović. Il inscrit tout de même dix buts, aidant son équipe à décrocher un titre de champion de Belgique espéré depuis 25 ans en bord de Meuse. Un an plus tard, il remporte à nouveau les lauriers nationaux après un double test-match contre les rivaux du Sporting Anderlecht, synonymes de qualification directe pour les poules de la Ligue des champions.
Il inscrit son premier but en Ligue des champions lors d'un déplacement à l'Olympiakos, perdu 2-1. Les Liégeois terminent à la troisième place de leur groupe et sont donc reversés en Ligue Europa, dont ils atteignent les quarts de finale grâce notamment à trois goals en six rencontres d'Igor de Camargo. En championnat par contre, les temps sont durs : le club ne parvient pas à se classer dans le top six ni à se qualifier pour une compétition européenne. Le , soit quatre jours après la fin de la saison, il annonce son départ pour Mönchengladbach[8]. Le Standard reçoit une indemnité de 4 000 000 € .
Passage en Allemagne
Lors de ses premières semaines en Allemagne, il est le plus souvent réserviste dans un Borussia qui vit une année difficile. Dernier à la mi-championnat, le club accroche in-extremis les barrages pour le maintien, remportés face au VfL Bochum. Igor de Camargo, progressivement devenu titulaire, inscrit le seul goal du match aller et délivre la passe décisive sur l'égalisation au match retour. La saison suivante est bien meilleure pour les Fohlen, qui terminent à la quatrième place, et pour le joueur, rappelé en équipe nationale. En 2012-2013, il perd sa place dans le onze de base et doit se contenter de montées au jeu en fin de rencontre. En janvier, son entraîneur lui signifie qu'il peut partir : il est alors prêté jusqu'en fin de saison[9] au TSG 1899 Hoffenheim, à la lutte pour demeurer en Bundesliga. Il y fera que huit apparitions (pour un seul but). Durant le mercato estival, il est placé sur la liste des transferts par le Borussia Mönchengladbach.
Retour en Belgique, intervalle à Chypre
Après plusieurs jours de négociation, le président du StandardRoland Duchâtelet annonce le le retour de l'attaquant belgo-brésilien à Liège, pour un montant évalué entre 1 500 000 € et 2 000 000 €[10]. Il signe un contrat de trois ans, avec une option pour une année supplémentaire.
Toutefois, Igor plie bagage en 2015 pour retourner au KRC Genk, club où il commença sa carrière professionnelle. Douze mois plus tard, il s'envole pour Nicosie.
En 2018, il rejoint le KV Malines, participant à l'épopée pour faire remonter le club parmi l'élite et gagnant même la Coupe de Belgique au passage. En coulisse, l'année est par contre très difficile car le Malinwa est poursuivi dans l'opération mains propres du football belge. Devenu joker de luxe en 2021, derrière Hugo Cuypers et Ferdy Druijf, il décide de quitter les Sang et Or. Pour l'anecdote, il a lors de la saison 2020-2021 endossé pour un match le rôle de T2, la majorité du staff étant en quarantaine COVID-19.
En janvier 2022, il s'engage avec le RWD Molenbeek[11] et revient ainsi au stade Edmond Machtens dix-sept ans après l'avoir quitté. Il raccroche les crampons à l'issue de l'exercice[12].
En sélections nationales
Quelques semaines après avoir obtenu la nationalité belge, il est appelé pour la première fois chez les Diables Rouges de René Vandereycken avec qui il dispute son premier match international le contre la Slovénie[13], en tant que titulaire.
De Camargo compte quinze sélections avec l'équipe nationale belge, pour neuf rencontres effectivement jouées. Son dernier match remonte au face au Monténégro : il a par après encore fait partie du noyau pour cinq autres matches mais n'est pas monté au jeu lors de ceux-ci.