L'institut est issu de la fusion, en 1973, de trois instituts situés à Munich, l'ancien « Max-Planck-Institut für Biochemie » (institut Max-Planck de biochimie), l'institut Max-Planck dem ehemaligen « Max-Planck-Institut für Eiweiß- und Lederforschung » (institut Max-Planck de recherche sur les protéines et le cuir) fondé en 1954)[1] et l'ancien « Max-Planck-Institut für Zellchemie » (institut Max-Planck de boologie cellulaire) fondé en 1956. L'ancien institut Max-Planck de biochimie lui-même est une suite du « Kaiser-Wilhelm-Institut für Biochemie » fondé en à Berlin-Dahlem.
Les scientifiques de l'Institut Max-Planck de biochimie (MPIB) étudient la structure et les fonctions des protéines, depuis les molécules simples jusqu'aux organismes complexes. Avec environ 850 collaborateurs issus de 45 nations, le MPIB est l'un des plus grands instituts de la Société Max-Planck. Il est composé de sept départements et d'environ 25 groupes de recherche centrés sur les domaines de la biochimie, biologie cellulaire, biologie structurale et biophysique.
Les nouvelles méthodes de la biologie moléculaire et du génie génétique ont conduit à une recherche fondamentale en biomédecine dans le domaine de la biologie humaine. Dans ce domaine, les questions médicales sont associées à des techniques de biologie moléculaire, ce qui ouvre des possibilités prometteuses dans la recherche en pathogenèse et le développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques.
Structure
L'institut comporte environ 800 collaborateurs, dont 480 scientifiques de 45 pays[2].
L'institut est composé de près de 30 groupes de recherche. Il est dirigé par le collège de huit directeurs. Trois des directeurs, un directeur exécutif et deux assesseurs, prennent en charge la gestion de l'institut par rotation annuelle. En 2020, la direction est assurée par Brenda A. Schulman, avec Reinhard Fässler et Matthias Mann. Le collège de directeurs est composé de Wolfgang Baumeister, Elena Conti, Reinhard Fässler, Franz-Ulrich Hartl Matthias Mann, Brenda A. Schulman, Petra Schwille et Kikuë Tachibana qui chacun dirige un groupe de recherche :
↑Anne Sudrow, « Dresden–München. Das Max-Planck-Institut für Eiweiß- und Lederforschung », dans Peter Gruß, Reinhard Rürup (éditeurs), Denkorte. Max-Planck-Gesellschaft und Kaiser-Wilhelm-Gesellschaft. Brüche und Kontinuitäten 1911–2011, Berlin 2010, p. 214–221.
Eckart Henning, Marion Kazemi, Handbuch zur Institutsgeschichte der Kaiser-Wilhelm-/ Max-Planck-Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaften 1911–2011 – Daten und Quellen, Berlin, 2016, 2 volumes ; volume 1 : Institute und Forschungsstellen A–L, chapitre : « Kaiser-Wilhelm-/Max-Planck-Institut für Biochemie », p. 187-224 [lire en ligne]