Jérôme d'Estais est né à Paris et vit à Berlin[1] où il commence d’abord par travailler pour la chaîne web franco-allemande CanalWeb, pour laquelle il produit des émissions culturelles, dont l’une animée par la chanteuse Nina Hagen.
Il collabore avec les revues La Septième Obsession[2] et Ciné-Bazar[3], a écrit pour les revues Mondes[4]du cinéma, L’Ourobouros, Silhouette ou les sites critic.de et Critikat. Il a, à plusieurs reprises, participé, en temps qu'invité, à l'émission Microciné[5],[6],[7],[8].
Il apparaît dans le film Property/Träume von Räumen[9], a par ailleurs été le coach de l’actrice Nina Hoss sur le film L’Audition d’Ina Weisse[10] et écrit le scénario de Third Take, en développement[11].
Il est membre du Syndicat de l’association des critiques de cinéma allemands[12] et de l’International Cinephile Society[13] qui décerne chaque année les derniers prix de la saison, avant les Oscars.
"Possession", tentatives d’exorcisme est, quant à lui, selon Xavier Leherpeur[32], une « analyse qui prolonge la découverte de cette œuvre labyrinthique et vertigineuse » qu’est Possession, un « ouvrage synthétisant avec fièvre et rigueur l’ADN » du film de Zulawski[33],[34], par un « passionné », selon Christine Masson dans l'émission On aura tout vu sur France Inter[35]. L'ouvrage est cité en référence dans le livre Golden Eigties de Nicolas Brévière[36].
Dans l'essai de d'Estais sur Leos Carax, La Petite Géographie réinventée de Leos Carax[37],[38], l'essentiel du projet « est « le constat que, par-delà la course fulgurante et comme brisée de ses débuts, à l’époque où Les Amants du Pont-Neuf (1991) devenaient un film maudit, puis miraculé, nous sommes bien face à une œuvre qui a pu se déployer au fil du temps, dans la durée » Le livre[39],[40],[41]a reçu le prix Transfuge du meilleur livre de cinéma 2021[42],[43].
L'essai Schneider, Adjani, Delon et les autres - 50 éclats de cinéma[44],[45],[46],[47]propose, pour sa part, « une autre Histoire du cinéma français, intime, singulière, à travers la filmographie de cinquante comédiens et comédiennes, revisitée depuis le film rejeté, le reflet troublé devenu ce point de basculement, images inconscientes et offertes qui témoignent des luttes de pouvoir, de l’évolution des mœurs et des statuts et qui, une fois le miroir formant traversé, font toute la beauté du cinéma »[48], « variation éblouissante sur un genre littéraire cinématographique auquel Bertrand Tavernier, Gilles Jacob, Jacques Lourcelles et consorts ont donné leurs lettres de noblesse : le dictionnaire amoureux »[49], d'après le magazine Revus & corrigés, Il paraît en juin 2022 et est salué par des auteurs aussi divers que Christophe Pellet ou Sébastien Rongier.
Les Chambres noires de Paul Schrader[50],[51],[52]rend enfin, d'après Mediapart, « compte de manière toute personnelle de l'analyse de l'œuvre du cinéaste dans une mobilisation en quête de sens »[53]. Pour appréhender la filmographie de Paul Schrader[54],[55] , « D’Estais passe d’abord par les chambres des personnages, ces espaces asphyxiants, où se nichent les antihéros schraderiens », selon Les Inrocks[56], optant « pour une construction savante et dessine un cheminement par cercles concentriques »[57] L'essai[58],[59]paraît en novembre 2023.
Publications
178 (MPE)
Jean Eustache ou la traversée des apparences (LettMotif)
↑Vincent Lowy, « La Maman et la Putain de Jean Eustache, politique de l'intime », Collection Cinéfocales, Le Bord de l'eau Editions, (lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Jacques Manzanera|titre=Willima Friedkin, Paul Schader : Les démons|périodique=Art Press|numéro=518|pages=95|date=février 202, « William Friedkin, Paul Schader : Les démons », Art Press, no 518, , p. 95