Jacques Kohn devient juge d'instruction à Senlis puis à Mulhouse[4]. Il termine sa carrière en tant que procureur de la République à Dijon[4]. Il y est avocat général lors du procès Jean-Marie Villemin en 1993. Il critique alors sévèrement le premier juge de l'affaire, le juge Lambert[8] : « Il a accumulé des erreurs trop nombreuses pour qu'il me soit possible d'en dresser l' inventaire[9]. » Il requiert à cette occasion une peine d’au moins dix ans de prison contre Jean-Marie Villemin, meurtrier de Bernard Laroche mais n'obtient que cinq ans dont un an avec sursis[8].
L'étude de la Torah à Jérusalem
Après avoir vécu à Mulhouse de 1962 à 1990[4], il s'installe en 1999 à Jérusalem, où il consacre son temps à l'étude de la Torah et à son enseignement. Il publie une édition appréciée du Houmach avec le commentaire de Rachi aujourd'hui disponible en ligne sur le site Sefarim[10]. Bien que pratiquant un judaïsme orthodoxe, il refuse l'idée de séparer hommes et femmes dans les autobus[11]. De formation juridique, Jacques Kohn répond en juriste à diverses questions liées au judaïsme, sous la forme de Responsa[12].
Jacques Kohn est l'époux d'Ellen Klopman. Ils ont trois enfants. Il meurt le à Jérusalem, à l'âge de 82 ans. Il est enterré au Mont des Oliviers.
Jacques Kohn, Houmach avec Rachi, Jérusalem, Librairie Gallia[14], ouvrage salué en 2009 par le magazine l'Arche d'édition « excellente quoique peu connue »[15]. Le commentaire de Rachi traduit par Jacques Kohn est disponible sur Sefarim[16]. Il s'agit d'une traduction non seulement rigoureuse mais aussi explicitée là où la pensée de Rachi n'est pas immédiatement compréhensible[17].
Jacques Kohn, « Va, prophétise à Mon peuple », Jérusalem, Emounah, (présentation en ligne)
Pour approfondir
Bibliographie
Marguerite Kohn. Nous, les rescapés: le destin d'une famille juive française de stricte observance[18].