Comme beaucoup d'acteurs de sa génération, il afficha des opinions politiques favorables aux républicains. Il fit une belle carrière militaire en s'engageant dans l'armée de l'air américaine au début de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle il fut honoré des plus hautes distinctions. Il se retira en tant que brigadier général.
Stewart parle dans un style balbutiant et indécis qui est quelquefois dur à comprendre mais transpire de sincérité pour son auditoire[réf. nécessaire]. Sa carrière est donc construite autour de sa façon de jouer un personnage simple avec de bonnes valeurs morales[réf. nécessaire] (bien qu'occasionnellement il ait pu jouer les méchants). Son style hésitant donne à ses personnages un sentiment de naturel peu commun dans beaucoup des films de cette époque[réf. nécessaire]. Il tourne avec le réalisateur Frank Capra, notamment Vous ne l'emporterez pas avec vous (You Can't Take It With You, 1938) et Monsieur Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington, 1939).
Engagement dans l'armée
Certifié pilote privé depuis 1935 et pilote commercial depuis 1938, James Stewart s'engagea dans l'United States Army Air Forces en avant l'attaque de Pearl Harbor. Son premier poste était basé à Moffett Field (Californie) où il était instructeur pour pilotes de bombardier, mais il tournait également dans des films ayant pour but de favoriser le recrutement de 100 000 aviateurs. Au mois d'août 1943, il est affecté à sa demande expresse au 445e Groupe de Bombardement, à la base aérienne de Sioux City (Iowa), comme premier officier en opération du 703e escadron. En décembre 1943, les B-24 Liberator du 445e rejoignent la base anglaise de Tibenham, dans le Norfolk, et sont d'emblée envoyés en mission au-dessus de l'Allemagne. En mars 1944, James Stewart est affecté au 453e Bombardiers, une unité de B-24 reconstituée après avoir été décimée. Pour redonner courage à ses pilotes, Stewart prend la tête de l'escadre au cours de plusieurs missions (vingt missions officiellement enregistrées) au-dessus des territoires occupés. Il devient chef d'état-major du 2e Groupe de Bombardement de la 8th Air Force. Stewart est promu colonel le [1], devenant l'un des rares Américains à être passé de soldat à colonel en seulement quatre ans[2].
Sa première prestation après son retour de la guerre est le rôle de George Bailey dans le film de Frank Capra, La vie est belle (1946), qui lui vaut une nomination aux Oscars.
Plus tard dans sa carrière, Stewart essaye un léger changement de son image ; bien qu'étant toujours le héros, il commence à jouer d'une façon plus risquée, avec un côté plus dur[réf. nécessaire].
Fin de carrière
Il est récompensé par l'American Film Institute pour l'ensemble de sa carrière en 1980 (cette organisation l'a aussi classé troisième acteur de légende) et aussi par un Oscar d'honneur pour les 50 années de ses mémorables performances en 1985. Un musée consacré à sa vie (The Jimmy Stewart Museum) est situé dans sa ville natale d'Indiana. Il y a aussi une statue érigée sur la pelouse devant le palais de Justice dans le comté d'Indiana qui lui rendit hommage le pour célébrer son 75e anniversaire.
Contrairement à la plupart des acteurs, James Stewart eut une vie privée très discrète et détestait toute médiatisation.
Le à l'âge de 41 ans, James Stewart épouse l'ancien mannequin et actrice Gloria Hatrick McLean(en). Le naissent leurs filles jumelles, Judy Stewart et Kelly Stewart. Gloria meurt d'un cancer du poumon le .
De son premier mariage (avec Edward Beale McLean), Gloria avait eu deux fils, Ronald et Michael. James Stewart les adopte et les élève comme ses propres enfants. L'aîné, Ronald Stewart, meurt à l'âge de 24 ans le au Viêt-Nam (porté disparu).
En 1959, de passage en Inde, James Stewart accepta, avec la complicité de son épouse Gloria, de sortir illégalement du pays la relique d'un doigt de Yéti, à la demande d'un explorateur qui s'en était emparé dans un monastère bouddhiste au Népal. Il reconnait ce fait bien plus tard[7].
L'acteur connaissait quelques mots de français et on peut l'entendre en dire quelques-uns dans le film Chère Brigitte, durant lequel il fait la rencontre de l'actrice française Brigitte Bardot.
pour le rôle de Mike Connor dans Indiscrétions (The Philadelphia Story).
1985 - Oscar d'honneur
pour cinquante années de performances mémorables, pour sa grande attitude devant et derrière l'écran, avec le respect et l'affection de ses collègues (remis par Cary Grant)
Roger Tréville fut la voix française régulière de James Stewart. D'autres comédiens tels que Roger Till, René Arrieu ou encore Marc Cassot ont eu l'occasion de doubler l'acteur américain à plusieurs reprises.