James Stewart (d) Jean Stewart (en) John Stewart (en) Robert Stewart (d) Robert Stewart (en) William Douglas (en) Jacques Stuart Marie Stuart Adam Stewart (d)
Il adhère à la Réforme dès 1556 et devint l'un des chefs du parti protestant en Écosse (« Lords of the Congregation »). Malgré des divergences religieuses, Moray devint le conseiller en chef de sa demi-sœur, Marie, en 1561 après son retour de France. En , Moray défait une rébellion de George Gordon, 4ecomte de Huntly, lors de la bataille de Corrichie près d'Aberdeen. Il est fait comte de Mar en 1562 puis comte de Moray en 1564 mais s'oppose au mariage de la reine avec Henry Stuart. Le mariage a lieu le . Six jours après James se révolte, entraînant dans celle-ci Archibald Campbell, comte d'Argyll et James Hamilton, comte d'Arran. Ils sont pourchassés par l'armée de la reine et de son époux. Si les deux derniers se soumettent rapidement, James Stuart doit se réfugier en Angleterre où il est accueilli par la reine Élisabeth[2].
Il est plus ou moins mêlé aux complots qui débouchent sur les assassinats de David Rizzio en 1566, et de Darnley en 1567. De retour en Écosse après le meurtre de Rizzio, il fut gracié par la reine et parvint à s'absenter au moment de l'assassinat de Darnley. Il évite les complications du mariage de Marie Stuart avec James Hepburn, 4e comte de Bothwell en se rendant en France.
Il est nommé régent d'Écosse pour le compte du jeune roi Jacques VI, lors de l'abdication de Marie en .
Il défait définitivement les partisans de cette dernière à Langside près de Glasgow, le . Mais il est assassiné à Linlithgow le par James Hamilton, un partisan de Marie Stuart[1]. Il s'agirait du premier assassinat par arme à feu de l'histoire britannique (en France, le duc Francois de Guise avait été tué d'un coup de pistolet en 1563).
Union et postérité
Le /2 à Holyrood[3], il épouse Agnès Keith, fille de William Keith, 4e comte Marischal. De cette union naissent trois filles [4]:
Loughlin, Mark, 'Stewart, James, first earl of Moray (1531/2–1570)', Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 consulté le 24 janv. 2011 accepte le 23 janvier.
Fraser, Antonia, Mary, Queen of Scots, p. 486 (p. 421 English edition) donne le 11 janvier 1570.
↑Michel Duchein, Histoire de l'Écosse, Fayard 1998, rééd. Tallandier 2013 p. 291
↑ (en) G.E. Cokayne; with Vicary Gibbs, H.A. Doubleday, Geoffrey H. White, Duncan Warrand and Lord Howard de Walden, editors, The Complete Peerage of England, Scotland, Ireland, Great Britain and the United Kingdom, Extant, Extinct or Dormant, new ed., 13 volumes in 14 (1910-1959; reprint in 6 volumes, Gloucester, U.K.: Alan Sutton Publishing, 2000), volume IX, page 183.