Il réalise son premier film Daar doer in die bosveld (En pleine brousse) en 1951 à partir de capitaux d'entreprises privées.
Il réalise 24 films tout au long de sa carrière, principalement des comédies ou des films animaliers. Il est lui-même souvent interprète dans ses films.
1958 : Die bosvelder (remake en 35 mm de Daar Doer in die Bosveld), comédie avec Jamie Uys et Hettie Uys[3].
1960 : Rip van Wyk, comédie fantastique en noir et blanc produite par Emil Nofal, avec Jamie Uys, Gert van den Bergh, Wyona Cheyney, Douglas Fuchs, Pieter Hauptfleisch et Johan du Plooy, évoquant le passage de la vie rurale à la vie moderne et urbaine[4].
1961 : Doodkry is Min, drame historique consacré aux origines et au développement de la langue afrikaans avec Jan Bruyns, Douglas Fuchs, Sann de Lange, Emsie Botha et Pieter Hauptfleisch[5]
1961 : Hans en die Rooinek : comédie avec Jamie Uys, Bob Courtney, Wynona Cheyney et Emsie Botha, consacrée à l'antagonisme linguistique entre l'afrikaans et l'anglais via la rivalité entre deux Sud-Africains, l'un de langue maternelle anglaise (M. Sydney Spring) et l'autre de langue maternelle afrikaans (M. Hans Botha). Le film reprend et complète le scénario de Fifty-Fifty
1962 : Lord Oom Piet, comédie avec Jamie Uys, Bob Courtney, Madeleine Usher et Tromp Terréblanche, consacrée à l'opposition politique et culturelle virulente, dans le contexte d'une élection législative partielle, entre l'Afrikaner Piet Kromhout, candidat du parti national et l'anglo-sud-africain David Willoughby, candidat du Parti uni, alors que leurs enfants entretiennent une idylle cachée et que Kromhout hérite, à son grand étonnement, d'un titre nobiliaire britannique dont il cherche à se débarrasser.
1965 : All the way to Paris, avec Jamie Uys, Bob Courtney et Reinet Maasdorp. Premier film sud-africain réalisé à l'étranger (Grèce, Yougoslavie, Autriche, Suisse, Liechtenstein, Italie et France)[6],[7]. Le film fut aussi distribué en 1967 sous le titre After You, Comrade.
1971 : Lost in the Desert (ou Dirkie) avec Jamie Uys, (son fils) Wynand Uys, et Pieter Hauptfleisch[9].
1979 : Les dieux sont tombés sur la tête (The Gods Must Be Crazy), grand prix du festival de la comédie de Vevey, Prix du film le plus populaire à Montréal ; Grand prix et prix du public à Chamrousse. Les personnages correspondant à Andrew Steyn et à Kate Thompson étaient joués par Jamie Uys et son épouse dans le film Daar Doer in die Bosveld (1951), réalisé par Uys. La narration concernant ces deux personnages, leurs profils psychologiques ainsi que plusieurs gags sont identiques ou similaires dans les deux films[10].