Jean-Marie Froget
Jean-Marie Froget, né le à Tarare (Rhône)[1] et mort le dans la même commune, est un industriel et un homme politique français. BiographieJean-Marie Froget est le fils de Pierre Antoine Froget (1841-1905), tisseur, et de Louise Naton, ouvrière en soie[1]. Après avoir fait des études primaires, sans diplômes majeurs, il intègre une entreprise de textile en tant que simple employé. Il gravira tous les échelons jusqu'à devenir directeur d'une usine de fabrication de tissus spéciaux pour pansements[2]. Il épouse le 3 mars 1904 à Tarare, Louise Aucourt (1881-1935), fille d'un forgeron. Lors des élections municipales de 1919, il est élu comme conseiller municipal de Tarare. Il est maire de 1925 à 1927, où son adjoint, Jean Dulk, le remplace, puis à nouveau de 1929 à sa mort. Pendant ses quatorze ans de mandat, il est à l'initiative de plusieurs projets comme l'hôpital-maternité, un établissement de bains-douches, une piscine et des camps de vacances[2]. En 1924, il est élu conseiller général du Rhône pour le canton de Tarare, succédant à Eugène Ruffier, mais laisse rapidement sa place à Pierre Thévenet en 1925[2]. Il devient sénateur du Rhône lors des élections du 20 octobre 1935, sur la liste radicale menée par Justin Godart, au troisième tour de scrutin et en quatrième position (423 voix sur 825 votants). Il est inscrit au groupe de la gauche démocratique et membre des commissions des pétitions et du commerce. Il vote le 10 juillet 1940 à Vichy la loi accordant les pouvoirs constituants au maréchal Pétain. Après le Congrès de Vichy et son vote positif en faveur de la révision constitutionnelle, Jean-Marie Froget se retire à Tarare[2]. Il meurt le dans la commune qui l'a vu naître, à 61 ans, alors qu'il est encore en exercice au Sénat et à la ville de Tarare[2]. Détail des mandats et des fonctionsMandats parlementaires
Mandats locaux
Sources
Notes et référencesLiens externes
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