Jean-Pierre Lacoux , né le 11 novembre 1932 à Dakar [ 1] en Afrique-Occidentale française (aujourd'hui au Sénégal ) est un joueur, entraîneur et dirigeant français de handball .
Carrière
Carrière de joueur
Jean-Pierre Lacoux pratique le handball au niveau scolaire à partir de 1948 avant d'intégrer l'École normale supérieure d'éducation physique (ENSEP) en 1953 où il rencontre René Ricard , fondateur de la Fédération française de handball (FFHB) et dirigeant du Paris université club , qu'il rejoint. En 1957, il intègre le bataillon de Joinville où il joue et entraîne officieusement la section handball en étant sollicité par ses coéquipiers[ 2] .
De plus, il compte seize sélections en équipe de France masculine de handball de 1956 à 1961[ 3] .
Il participe notamment aux Championnats du monde de 1958 et de 1961 [ 4] .
Carrière d'entraîneur et de dirigeant
En 1960, Jean-Pierre Lacoux est nommé professeur d'éducation physique chargé de l'enseignement du handball à l'Institut national des sports (INS) et se voit officialiser son rôle d'entraîneur au bataillon de Joinville et d'entraîneur-adjoint de l'équipe de France . Il est nommé entraîneur national en 1965 ; il est notamment le sélectionneur de l'équipe de France dixième du Championnat du monde 1967 et entraîneur du Paris UC demi-finaliste du Championnat de France 1970-1971 [ 5] . Il devient directeur technique national en 1972 avant de démissionner en 1976 devant le manque de perspectives de la Fédération[ 2] .
Il dirige en 1977 la section sport-étude de Nîmes . En septembre 1982, il est élu président de la Fédération française de handball . Sous son mandat, il nomme Daniel Costantini à la tête de l'équipe de France et surtout donne les moyens au handball français de se professionnaliser pour sortir de l'anonymat mondial : Lacoux est un des artisans des premiers succès de l'équipe de France qui est médaillée de bronze olympique en 1992 , vice-championne du monde en 1993 et enfin championne du monde en 1995 . Néanmoins, en avril 1996, peu avant les JO d'Atlanta , il décide de démissionner de la présidence de la FFHB[ 1] : en conflit larvé avec Daniel Costantini , il préfère se retirer plutôt que remercier l'homme qui a sorti le handball français des ténèbres pour le mener au paradis[ 6] . Il reste toutefois président d'honneur de la FFHB[ 2] .
Distinctions
Notes et références
↑ a et b « En bref », Hand mag n°8 , Fédération française de handball , mai 1996 (consulté le 27 décembre 2021 ) , p. 3 à 5.
↑ a b et c « Jean-Pierre Lacoux », Approches du handball , Fédération française de handball , no 90, décembre 2005 , p. 40-47 (lire en ligne , consulté le 27 décembre 2021 )
↑ « Liste des internationaux français », sur Archives de l'Eurotournoi , 24 juin 2002 (consulté le 27 décembre 2021 ) .
↑ « Les Tricolores de la coupe du monde », Hand-ball : bulletin fédéral , Fédération française de handball , no 49, juillet 1968 , p. 14 (lire en ligne , consulté le 27 décembre 2021 )
↑ « Les clubs de la Nationale I », Basket, handball , no 1, 20 novembre 1970 , p. 32 à 35 (lire en ligne , consulté le 27 décembre 2021 ) .
↑ « Joueurs : Daniel Costantini », 2010 (consulté le 27 décembre 2021 ) .
↑ ORDRE DE LA LEGION D'HONNEUR Décret du 3 avril 1996 portant promotion et nomination .
Annexes
Liens externes
Bibliographie
Jean-Pierre Lacoux, Histoire et histoires du Handball français: 1932-1996 , Éditeur inconnu , 1998 , 300 p. (SUDOC 081308329 )