Jean Combot
Jean Combot, né le à Saint-Pol-de-Léon et mort le à Landivisiau[1], est un footballeur français. Défenseur replacé au poste d'attaquant au cours de sa carrière, il a principalement évolué chez les professionnels au Stade rennais, avant de voir sa carrière brisée par une grave blessure au genou. BiographieNé à Saint-Pol-de-Léon, dans le Finistère, le Jean Combot est issu d'une famille de footballeurs, son frère aîné Henri ayant également été professionnel. Comme son frère, il débute au football à l'ES Kreisker, l'un des deux clubs de Saint-Pol-de-Léon. Sportif, il pratique également l'athlétisme, et notamment le saut en longueur, tutoyant le record de Bretagne de la spécialité[2], et dispose par ailleurs d'un physique massif[3]. En 1946, il rejoint son frère Henri au Stade rennais, mais il ne joue que très peu, disputant un seul match, en attaque, le contre le Stade français (défaite rennaise un but à zéro)[4]. Le temps de la saison 1947-1948, il retourne à Saint-Pol-de-Léon et l'ES Kreisker, puis revient un an plus tard à Rennes, mais en choisissant de garder le statut amateur pour éviter d'être transféré[2]. Peu aligné par François Pleyer au début de la saison 1948-1949, il gagne finalement sa place en défense[5]. Un statut qu'il confirme la saison suivante, assurant également quelques piges au milieu de terrain[6]. Pour la saison 1950-1951, Pleyer décide de le positionner au poste d'avant-centre, associé à l'international français Jean Grumellon. Lors des trois premières journées de championnat, l'attaque rennaise impressionne, marquant six buts à l'AS Saint-Étienne, à l'OGC Nice, puis au Toulouse FC, Combot inscrivant six des dix-huit buts, dont un triplé face à Saint-Étienne. Le Saint-Politain inscrit un total de treize buts en l'espace de quatorze rencontres durant ce début de championnat, aidé par sa frappe de balle puissante et précise[3],[7]. Cette affirmation au poste d'attaquant prend fin brutalement, le , dans un choc très violent avec René Pleimelding, défenseur du FC Nancy. Combot est victime d'une entorse du genou droit, compliquée d'un arrachement des ligaments latéraux et croisés[2]. Un acte pour lequel Pleimelding, qualifié de « boucher » par la presse, n'est pas sanctionné par l'arbitre du match[8]. Gravement touché, Jean Combot doit subir quatre interventions chirurgicales, mais ne retrouve jamais l'intégralité de ses capacités physiques[2]. Avec le Stade rennais, il ne dispute qu'une seule rencontre entre son accident et son départ en 1953, le contre Le Havre AC[7],[9]. Espérant toujours pouvoir rejouer au football[10], il finit par quitter Rennes pour rejoindre le Toulouse FC, son président Jean-Marie Puntis croyant encore en ses qualités[11]. Ironie du sort, il y retrouve Pleimelding, qui y joue depuis l'année précédente[12]. Lors de la saison 1953-1954, Jean Combot joue plusieurs matchs avec l'équipe réserve, même si son genou enfle après chaque rencontre[13], mais il réussit tout de même à jouer quatre matchs avec les professionnels durant l'année[14]. Mettant un terme à sa carrière professionnelle en 1954, Jean Combot décide de se consacrer au métier d'horticulteur, mais il ne s'éloigne pas définitivement du football. En 1960, il retourne à l'ES Kreisker, dans un rôle d'entraîneur-joueur puis de dirigeant[2]. Il lance ainsi la carrière de l'attaquant Louis Floch[11] et est l'un des initiateurs de la fusion de l'ES Kreisker avec le Stade léonard, qui donne naissance en 1967 au Stade Léonard Kreisker[7],[15]. Il est le grand-père maternel d'un autre footballeur professionnel, Pierre-Yves Hamel, né en 1994, passé comme lui sous les couleurs du Stade rennais[16]. StatistiquesLe tableau suivant récapitule les statistiques de Jean Combot durant sa carrière professionnelle[7],[14].
Notes et références
Liens externes
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