John Eliot entreprend d'évangéliser les Amérindiens à partir de 1641. Il apprend leur dialecte et commence à prêcher. Il regroupe les convertis dans des villages de prière et traduit la Bible en mohican et en algonquin ; il fonde des écoles, parmi lesquelles un collège indien au sein d'Harvard, il forme des instituteurs indigènes[1]. Mais ses efforts sont vite ruinés par les luttes entre colons et Indiens, et du vivant même d'Eliot, il ne reste plus un seul Mohican pour lire la Bible traduite. Au total, John Eliot avait converti environ 4000 Indiens[2].
Notes et références
↑Angie Debo, Histoire des Indiens des États-Unis, Paris, Albin Michel, 1994
↑Anne Garrait-Bourrier, Monique Vénuat, Les Indiens aux États-Unis : renaissance d’une culture, Paris, Ellipses, 2002, page 42