Il fut reçu docteur en droit à l'Université de Turin en 1792. Lors de la réunion de la Savoie à la France, il dut prendre du service, fut employé à l'état-major de l'armée des Alpes, se distingua à Saorge et à Loano, obtint le grade de capitaine ; il rentra dans ses foyers en 1797. L'année suivante, comme il était aux eaux d'Aix, la découverte de quelques vieilles médailles lui révéla sa véritable vocation. Il voyagea alors en Italie, réunit une belle collection de bronzes, de médailles, de poteries anciennes, et rentra en France en 1800.
Élu, le , député du grand collège du Mont-Blanc, il siégea silencieusement dans la majorité de la Chambre introuvable, jusqu'à la fin de novembre, quand la Savoie fut rendu au royaume de Sardaigne[3].
La notice de Saint-Martin, qui a 16 pages, est une source intéressante pour sa biographie et ses œuvres.
Dissertation sur l'époque de la mort d'Antiochus VII Evergètes Sidétès, roi de Syrie, sur deux médailles antiques de ce prince, et sur un passage du IIe livre des Macchabées (1815) ;
Dissertation sur l'inscription grecque d'un vase trouvé à Tarente et sur les pierres antiques qui servaient de cachet aux médecins oculistes (Paris, 1816) ;