Joseph-Hilarion-Mathieu de Lordoné d'EsparronJoseph-Hilarion-Mathieu de Lordoné d'Esparron
Joseph-Hilarion-Mathieu de Lordoné d’Esparon[1] (1757-1790), conseiller au parlement de Provence sous Louis XVI, s’est opposé à la réorganisation de l'appareil judiciaire au commencement de la Révolution. BiographieJoseph de Lordoné d’Esparon est né le , à Aix-en-Provence, paroisse du Saint-Esprit. Il est le fils de Louis-François-Antoine Honoré (alias Louis-Antoine), Conseiller en la Chambre des Comptes, Aides et Finances de Provence (12-12-1750), seigneur d’Esparron-de-Pallières, et de Madeleine-Thérèse Allègre. Il épousa à Aix-en-Provence, le , Françoise-Pauline de Bonnety, fille de François, trésorier du corps de la noblesse de Provence, et de Madeleine de Rancurel. Il fut reçu le [2] Conseiller au Parlement de Provence, en la charge de Jean-Joseph de Laugier Beaurecueil[3]. Le sort de Lordonné a probablement basculé le quand l’Assemblée nationale décréta la réformation générale de l’ordre judiciaire. On l’envoya à Paris deux jours plus tard, avec Arbaud de Jouques, rendre compte aux ministres de la situation de la Provence et des évènements du et du à Aix[4] ; aussi fut-il soupçonné d’incriminer en haut lieu Caraman, Mirabeau et le tiers état[4]. On ne connait pas les circonstances de sa mort survenue en , deux semaines après le décret de suppression des Parlements du , et une semaine avant le fameux discours de Pascalis. Il fut enseveli à Aix-en-Provence au cimetière du Saint-Esprit le [5]. Notes et références
Articles connexes |