Joseph DoerflingerJoseph Doerflinger
Joseph Doerflinger, né le à Mulhouse et décédé le à Milwaukee, est un pilote français, pionnier de l'aéropostale. BiographieIl est le fils d'Albert Doerflinger et de Marie Bentz[1]. Il est né Allemand dans une Alsace-Lorraine annexée depuis 1871. Première Guerre mondialeAu début du conflit, il s'engage pour devenir pilote dans l'armée de l'air allemande. Mais, à 16 ans il est trop jeune. Il est affecté à l'armée de terre et combat au Hartmannswillerkopf et dans le secteur de Verdun. À l'Est, il combat en Galicie contre les russes[2]. En 1917, il demande son affectation dans l'armée de l'air allemande. Il est formé à Hanovre et à Halberstadt et fait son premier vol le . À sa sortie d'école, ses résultats lui valent d'être affecté à l'escadrille du baron Mandfred Von Richthofen le « Baron rouge ». Il est sous-officier, n'étant pas de la noblesse et ne disposant pas de titre universitaire, il ne peut pas devenir officier[3],[2]. Il est abattu deux fois et compte 14 victoires aériennes[2]. Après-guerreÀ la fin de la guerre, il s'engage dans l'armée de l'air française. Il est affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres où on lui demande de repasser son brevet de pilote qu'il obtient le . Ses résultats lui valent d'être nommé instructeur[4]. Il a, entre autres, comme élèves célèbres, Jean Mermoz[2]. À la fin de son contrat en , il devient pilote commercial aux Lignes Aériennes Latécoère où il assure le service postale entre Toulouse et Casablanca. Il obtient son brevet de pilote d'avions de transport public le [4]. En 1924, ses qualités de pilotage lui permettent de devenir le recordman mondial de la sécurité en vol avec 150 000 km parcourus sans accident[3]. Le , il épouse, à Duppigheim, Marie-Anne Hodapp qui est la sœur d'un de ses anciens élèves[3],[4]. Ils auront 8 enfants[2]. En 1925, il assure les liaisons entre Casablanca et Dakar et à partir de 1927, celles entre Marseille et Perpignan. Il est, aussi, pilote d'essai sur les avions et hydravions Latécoères[4]. En 1928, il s'expatrie aux États-Unis où il poursuit sa carrière de pilote de ligne pour la compagnie Universal Ail Lines. Puis à partir de 1933, d'instructeur au sol dans une école privée de l'état du Milwauke. En 1943, l'école ferme et il met fin à sa carrière[4]. En 1936, il obtient la nationalité américaine[4]. En 1959, il écrit ses mémoires dans un livre : Stepchild Pilot[4]. Notes et références
Voir aussi: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Bibliographie
Articles connexesLiens externes
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