Juan Antonio López de Uralde Garmendia, aussi connu sous le nom de Juantxo López de Uralde, né le , est un homme politiqueespagnol, ancien membre d'Equo.
Impliqué très jeune dans des initiatives environnementales, il est élu secrétaire général de la Coordination des organisations de défense environnementale (CODA) en 1986. Il adhère à Greenpeace l'année suivante. Entre 1991 et 2001, il est le coordonnateur de la campagne internationale contre les drogues puis, entre 2001 et 2010, directeur de Greenpeace Espagne.
Il se fait connaître le lorsque plusieurs activistes de Greenpeace s'infiltrent lors de la réception officielle des chefs d'État lors de la Conférence de Copenhague de 2009 sur les changements climatiques et déplient une pancarte sur laquelle figure le slogan « les hommes politiques parlent, les chefs agissent »[1]. Interrogé à ce sujet, López de Uralde déclare que « nous avons 24 heures pour sortir le monde du chaos climatique. Alors que les dirigeants mondiaux dînent, le destin de millions d'individus et d'un nombre incalculable d'espèces est sur le fil ». Il est alors incarcéré avec deux autres personnes ; ce qui suscite un mouvement de contestation. Il est finalement libéré le après 19 jours derrière les barreaux.
Le , il est condamné avec onze autres personnes par un tribunal danois des chefs de violation de domicile, de falsification de documents et de supplantation de fonctionnaires publics[2]. Il n'accomplit pas sa peine de 14 jours de rétention conditionnelle pour avoir déjà effectué de la prison préventive[3].
Fondateur d'Equo
Le , il présente Equo, un parti politique d'obédience écologiste qui a créé. Il prétend ainsi entamer une fusion avec l'Initiative pour la Catalogne Verts (ICV) principalement actif en Catalogne afin de former un grand rassemblement des partis verts[4]. Il prône ainsi la durabilité, l'équité, la transparence démocratique et la défense des droits de l'homme. Pour cela, il déclare que le parti élira son candidat au moyen de primaires, sollicitera une réforme de la loi électorale espagnole incluant des listes proportionnelles ouvertes, demandera aux militants l'approbation des accords scellés par la direction, utilisera le référendum et développera le recours aux initiatives législatives populaires. Il est élu porte-parole du mouvement le avec Reyes Montiel puis réélu en [5].
En , son parti noue une alliance avec Podemos[8] pour les élections législatives du mois de suivant et est investi tête de liste dans la circonscription d'Alava[9],[10]. Avec 27,02 %, il obtient alors le meilleur résultat provincial de l'alliance en termes de pourcentages et conquiert un siège du Congrès des députés. Il est porte-parole titulaire à la commission pour l'Étude du changement climatique, à la commission de l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Environnement et adjoint à celle de l'Industrie, de l'Énergie et du Tourisme.
Il est de nouveau réélu lors des élections générales anticipées de [11] en augmentant son score de près de trois points. Il reste porte-parole à la commission de l'Étude du changement climatique et devient adjoint à la commission de l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Environnement, de celle de l'Énergie, du Tourisme et du Numérique et de celle de la Sécurité routière et des Déplacements durables.