Juan León Mera Martínez naît à Ambato le et y décède le . Son père, Antonio Mera Gómez, est commerçant, et sa mère, Josefa Martínez Vásconez, élève seule son fils après avoir été abandonnée par son époux pendant la grossesse[2]. Juan León connaît une enfance modeste et réside les premières années sur la propriété Los Molinos, située à Ambato près du quartier d’Atocha. Pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille, sa grand-mère maternelle loue la propriété à son frère Pablo Vásconez, activiste qui s’opposait aux politiques de Juan José Flores. C’est à la maison que Juan León reçoit son éducation, dont se chargent en grande partie son grand-oncle et son oncle, Nicolás Martínez, docteur en jurisprudence[2],[3]. À 20 ans, il se rend à Quito pour suivre des cours auprès du célèbre peintre Antonio Salas, qui lui enseigne la peinture à l’huile et l’aquarelle[2]. À 33 ans, il crée l’hymne national de la République de l’Équateur avec le compositeur Antonio Neumane.
Incursion en littérature
En 1854, il publie ses premiers vers dans le périodique La Democracia avec l’aide de l’écrivain Miguel Riofrío(es)[2].
Il fonde l’Académie équatorienne (Academia Ecuatoriana de la Lengua) en 1874 et il fut membre de l’Académie royale espagnole[1].
Juan León fut non seulement écrivain et peintre, mais aussi un politique conservateur et un fidèle de Gabriel García Moreno[1]. Il occupa les charges de gouverneur de la province de Cotopaxi, de secrétaire du Conseil d’État, de sénateur et de président du Sénat et du Congrès national.
De nos jours, on peut visiter à Ambato une maison-musée, la Quinta de Juan León Mera, ancienne résidence de l’écrivain où ses biens sont exposés.