Julie Delance-FeurgardJulie Delance-Feurgard Louise Breslau, Sous les pommiers (1886), portrait de Julie Feurgard, musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.
Julie Delance-Feurgard, née le à Neuilly-sur-Seine et morte le à Paris, est une artiste peintre française. BiographieJulie Feurgard est la fille de Jules Feurgard et d'Adeline Guillet, originaires de Saint-Malo. Elle est l’élève de Jean-Léon Gérôme, Léon Bonnat et Paul-Louis Delance. Elle épouse Paul Delance le . Ils ont une fille Alice Delance (–)[2] qui a pratiqué l'aquarelle. Après avoir habité Neuilly-sur-Seine, la famille s'installe à Sannois. Julie Feurgard a vécu ensuite après son mariage dans le 17e arrondissement de Paris. La maison familiale de Sannois sera pour elle une source importante d’inspiration. Il en sera de même pour Paul Delance qui peindra aussi beaucoup dans l’Oise. Son père est employé au ministère des Finances, ce qui ne la prédispose pas à devenir artiste peintre, profession qu’elle assumait pleinement. Elle commence à exposer au Salon des artistes français dès 1880. Les femmes n'ayant pas encore accès à l’École des Beaux-Arts, elle s’inscrit à l’Académie Julian (alors au passage des Panoramas) qui elle leur était ouverte. Elle y côtoie Marie Bashkirtseff et Louise Catherine Breslau, laquelle peindra son portait dans le jardin de la maison de Sannois (Sous les pommiers). Ce tableau, exposé au Salon de 1886, est conservé au musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne. Julie Feurgard a également fait un portrait de son amie Breslau au travail. Sa camarade de l'Académie Julian, Madeleine Zillhardt, dira dans son livre Louise Catherine Breslau et ses amis[3] : « Elle aimait et admirait son amie Julie, artiste très douée, morte trop jeune, hélas ! pour avoir donné sa mesure et qui savait, comme tant de Françaises allier la grâce et le talent aux soins pratiques du ménage ; et les moments passés près de ses bons amis étaient de ceux dont elle avait gardé le meilleur souvenir ». Elle signe ses toiles « J Feurgard », ou « Julie Feurgard », puis « J Delance-Feurgard » après son mariage. Sa maternité l'a influencée pour des œuvres comme La Crèche, dite aussi Les Berceaux (Salon de 1888, musée des Beaux-Arts de Brest) ou La Pouponnière (Salon de 1889, localisation inconnue). Parmi ses tableaux les plus célèbres, on peut citer Au jardin, une de ses dernières œuvres, présentée en au Salon de la Société nationale des beaux-arts qui avait repris en 1890 ses expositions annuelles au Champ-de-Mars. En effet, Julie Feurgard et Paul Delance, comme de nombreux artistes, cessent de présenter leurs œuvres au Salon des artistes français, lassés de son autoritarisme académique. Julie Feurgard meurt le en son domicile, au 13 Rue Belidor dans le 17e arrondissement de Paris[4] en laissant une œuvre naissante. En , 40 tableaux à l'huile et aquarelles de Julie Feurgard ont été dispersées lors d'une vente aux enchères à l'hôtel Drouot en même temps que 71 œuvres de Paul Delance et 7 œuvres d'Alice Feurgard. Expositions
Œuvres dans les collections publiques
Notes et références
AnnexesLiens externes
Bibliographie
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