Squires de la Virginie Squires de la Virginie Nets de New York Nets de New York Nets de New York 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie
Julius Winfield Erving II, né le à Roosevelt Island (New York), surnommé Dr. J est un des plus grands joueurs de basket-ball de l'histoire, jouant au poste d'ailier.
Il est l'inventeur du jeu moderne, aérien, spectaculaire et du free throw dunk. Il est le joueur emblématique de la défunte ligue professionnelle ABA et l'un des meilleurs joueurs de la NBA à la fin des années 1970.
Une enfance difficile
Erving est le fils d'une femme de ménage du quartier noir et pauvre de Hempstead, situé non loin d'où jouent les Nets de New York. Dans quelques années cette gigantesque salle deviendra son antre, là où il fera vibrer la foule et deviendra riche et bientôt actionnaire important de Pepsi-Cola. Ses débuts sont difficiles, devant se lever à 4 heures du matin pour livrer des journaux et pouvoir faire vivre sa famille, avant d'aller à l'école.
D'une taille d'1 m 98, il possède bientôt les ingrédients physiques et sociaux qui feront de lui une vedette du sport moderne américain.
Carrière avant la NBA
Avant de devenir une star médiatique en NBA, Erving fera une énorme carrière en ABA, la ligue rivale de la NBA ; aux Virginia Squires (coaché par Al Bianchi), puis aux Nets de New York.
Après une carrière importante en NCAA à l'université de Massachusetts où il tournera à 26,3 points et 20,2 rebonds, il rejoint donc l'ABA avant la fin de son cursus universitaire, la NBA ne l'autorisant pas à cette époque. À la fin de sa première saison, il est drafté par les Bucks de Milwaukee. Il tente d'aller jouer en NBA chez les Hawks d'Atlanta mais une décision de justice l'oblige à respecter son contrat avec les Virginia Squires, et il reste en ABA. En cinq saisons dans la ligue, il y gagne deux titres de champion et 3 titres de MVP.
Aux Squires, ses prétentions salariales mettent en péril l'avenir financier du club et il commence à faire jaser autour de lui, ce qui amène la franchise à se séparer de lui dès 1973 — d'autant plus que les Squires envisagent de signer la star naissante George "the Iceman" Gervin lorsqu'il sera transféré aux Nets de New York.
Déjà à cette époque ses genoux souffraient d'arthrite et lui donnaient des signes de faiblesse, le contraignant à les enrouler dans des bandages compressés de blocs de glace.
On dit que comme Abdul-Jabbar, sa détente a fortement diminué dès cette période.
On commence à entendre parler sérieusement de Julius Erving — dit Dr J, — lors du célèbre match télévisé attendu depuis longtemps entre les All-Stars ABA et NBA où il se permet devant les caméras de contrer des deux mains Bob Lanier, le pivot-star des Pistons de Detroit, de traverser tout le terrain en dribbles et d'aller dunker avec son élégance naturelle. Le mythe Erving est né.
Carrière en NBA
À la suite de la fusion ABA-NBA, il rejoint les 76ers de Philadelphie pour une montagne de dollars qui fait déjà de lui l'un des joueurs les mieux payés de la ligue. Il participe ainsi à sa première finale NBA contre les Portland Trailblazers, emmenés par le rouquin Bill Walton, star sortante à l'UCLA, et entraînés par Jack Ramsay, qui gagneront leur unique titre. Après une finale de conférence Est en 1978 et une demi-finale en 1979, il retrouve les finales en 1980, battu cette fois par les Lakers de Los Angeles de Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar avant leur époque du "show time". Malgré la meilleure saison de sa carrière comme le prouve son titre de MVP de l'année, il perd en finale de conférence en 1981 contre les Celtics de Boston. L'année suivante, il retrouve les Lakers en finale pour une nouvelle défaite.
Il obtient enfin la consécration NBA en 1983. Avec l'arrivée de Moses Malone, MVP de l'année précédente, les Sixers possèdent maintenant l'intérieur qui leur manquait, d'autant plus qu'à l'arrière les Sixers sont bien équipés avec des meneurs comme Maurice Cheeks et Andrew Toney. Et les Lakers johnsonniens ne peuvent rivaliser en finale, sévèrement battus en quatre matches.
Après quelques blessures, il quitte la NBA en 1987, après une dernière saison en forme de tour d'honneur.
Il possède le 6e total de points en carrière, NBA et ABA comprises, avec 30 026 points.
Il rejoint le Hall of Fame en 1993.
Il est considéré par certains comme l'inventeur du slam dunk et apparait dans le film Philadelphia.
Il fut par ailleurs le premier à tenter, et à réussir, le Big One lors du Slam Dunk Contest de 1976. Dunk qui consiste à prendre son impulsion de la ligne des lancers francs, située à 4,60 m du panier. Ce dunk a été repris de nombreuses fois notamment par Michael Jordan qui était le premier fan de Julius Erving.
Il apparait en 2010 dans la nouvelle campagne de l'équipementier Converse, capuche blanche et cheveux blancs, son trophée de MVP à ses pieds.