L'Ange blessé (film)L'Ange blessé
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. L'Ange blessé (Жаралы періште, Ranenyy angel) est un film kazakh réalisé par Émir Bayğazin en 2015. Il illustre en autant de tableaux, quatre portraits d'adolescents, dans le Kazakhstan des années 90, confrontés à la vie, à la difficulté d'y trouver une place, et aux choix à faire. Le film fait une référence explicite au tableau l'Ange blessé du peintre symboliste finlandais Hugo Simberg, et à ses fresques de la cathédrale de Tampere. SynopsisEncadrés par une introduction et un final courts, le film développe quatre histoires: dans la première, Jaras, qui travaille à côté de l'école pour aider sa mère, car son père est en prison, se retrouve, après le retour de son père, lui aussi à voler. Dans le deuxième tableau, "Poussin" travaille sa voix pour participer à un concours de chant, et est un doux incapable de frapper, mais est attiré par la bande de caïds de son école, et finit par abandonner sa voix pour racketer des jeunes enfants. Dans le troisième, "Crapaud" récolte du métal, solitaire dans des ruines industrielles et accumule de l'argent dans sa cave. Le jour de son anniversaire, il croise un jour un trio de trois jeunes qui ont fui l'orphelinat, et qui lui montrent leur "trésor". Alors qu'ils se shootent pour oublier leurs misère, il les vole et les enferme. Dans le quatrième, Aslan, jeune étudiant en biologie houspillé par son professeur, pousse son amie à avorter, et finit par ne plus manger, mais boit sans arrêt de l'eau pour faire pousser un arbre à l'intérieur de lui[1],[2]. Fiche technique
Distribution
Autour du filmLe réalisateur explique avoir voulu présenter des personnages confrontés à des dilemmes moraux, à travers le prisme grossissant de l'adolescence, qui prennent conscience qu'ils ont fait le mauvais choix, dans une période de crise pour le Kazakhstan, avec des orphelinats surpeuplés, des coupures d'électricités, et où des lois scélérates étaient devenues la norme[1],[4]. Ces portraits peuvent être vus comme une allégorie du Kazakhstan post-soviétique[5]. DistinctionsFestivalLe film a notamment été présenté en première mondiale à la Berlinale 2016, dans la section Panorama[6]. RécompenseIl a gagné le prix Fipresci au 12e Festival international du film Eurasia en 2016[7] et le prix Postrepublic des Work-in-progress Awards au 20e Festival du film de Sarajevo 2014[8],[9]. Notes et références
Liens externes
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