Léonard Lebondidier
Léonard Lebondidier, né le à Senon (Meuse), mort le à Verdun (Meuse), est un général français de la Révolution et de l’Empire. États de serviceIl entre en service le , comme quartier-maitre trésorier au 4e bataillon de volontaire de la Drôme (devenue 83e, 57e demi-brigade de ligne, puis 57e régiment d’infanterie de ligne en 1803). Il sert de 1793 à l’an V en Italie, il obtient le grade de lieutenant le , et celui de capitaine le . Il participe à la bataille de Rivoli le . De l’an VI à l’an IX, il est employé aux armées d’Angleterre, de Mayence, d’Helvétie, du Danube, et du Rhin, et le , il devient aide de camp du général Lapisse. Il combat à Zurich les 25 et et à Diessenhofen le . Il est promu chef de bataillon sur le champ de bataille le , en récompense de sa brillante conduite au passage du Mincio le , où il a un cheval tué sous lui lors d’une charge de cavalerie. Il est confirmé dans son grade le , alors qu’il se trouve en Ligurie, à la 10e division territoriale. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , au camp de Brest, et il est attaché au 4e corps de la Grande Armée de l’an XIV à 1807. Il sert en Autriche, en Prusse et en Pologne, il se distingue à Iéna le , et à Golymin le suivant. Il est fait officier de la Légion d’honneur le , pour sa belle conduite au passage de la Vistule, et il participe à la bataille de Friedland le . En 1808, il est envoyé en Espagne, et il est nommé adjudant-commandant chef d’état-major au 1er corps le , après la bataille d'Espinosa, où il a reçu une blessure à la jambe gauche. Il fait partie de l’expédition d’Oporto en 1809, et il se trouve aux sièges de Rodrigo et de d’Almeida en juillet-août 1810. Chef de l’état-major de la 3e division du général Loison, il est blessé de trois coups de feu à la tête et au genou gauche le , à la bataille de Buçaco. Lors de la réorganisation de l’Armée du Portugal, il passe avec la même fonction à la 6e division le , et il est présent aux affaires de Castrillo de la Guareña le , des Arapiles le , aux combats des 18 et , à Osma et Subijana, à la bataille de Vitoria le , à celle sous Pampelune le , au passage de la Bidassoa le , et il est blessé d’une balle dans la cuisse gauche le à la bataille de la Nivelle. De retour en France, il est promu général de brigade le , et il prend le commandement du département du Tarn. Lors de la première restauration il est mis en non-activité. Le , il obtient le commandement d’une brigade de la division des gardes nationales actives, attaché à l’armée de la Moselle. Arrivé à Nancy le , pour achever la réorganisation de ce corps, la division est dissoute à Metz au mois d’août suivant. Il est admis à la retraite le . Il meurt le à Verdun. Sources
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