La IsabelaLa Isabela
La Isabela fut le deuxième établissement permanent construit à Hispaniola par Christophe Colomb et ses hommes dans la conquête du Nouveau Monde. Le site a été localisé près de la ville dominicaine de Puerto Plata. HistoireLe , Colomb est de retour à Hispaniola, sur le site du fortin qu'il a laissé à La Navidad (situé aujourd'hui près de Cap-Haïtien), plus de huit mois auparavant. Mais, la colonie a connu des conflits armés avec les Taïnos, le fortin a été incendié et les 39 hommes laissés sur le site sont décédés, pour la plupart tués par les Taïnos. Fondation de la villeFace à cet échec, le navigateur décide de fonder le une nouvelle colonie permanente, toujours sur la côte nord de l'île (à l'emplacement exact de l'actuelle petite ville de Villa Isabela). Il la baptise « La Isabela » en l'honneur de la reine Isabelle la Catholique et y passe les quatre mois suivants à organiser la colonie[1], qui pendant un certain temps devient le siège de l’administration coloniale de l’île dont Bartolomeo, son frère cadet qui, cette fois-ci, l'accompagne, a été nommé gouverneur. La ville fut bâtie dans le style médiéval, les bâtiments publics étant en pierre et la vingtaine de résidences étant faites de bois et palmes, avec un mur d'enceinte. Déclin et abandonBien que la colonie possède son hôtel de ville[2] (le premier maire en fut Francisco Roldán Jiménez[3]), ainsi qu'un tribunal, l'emplacement n'est pas adapté : si les carrières de pierre sont proches et les terres fertiles, la région manque d'eau potable et le mouillage pour les vaisseaux n'y est pas favorable. De plus, les forts vents venant du nord laissèrent croire aux colons qu'ils étaient la cause des nombreuses épidémies dont les Européens étaient atteints. De ce fait, l'établissement destiné à jouer le rôle de capitale périclite très vite et sa fonction passe à « Nueva lsabela », ville fondée en 1497 sur la côte sud (en 1502, un ouragan ravagea cette dernière, qui sera remplacée par Santo Domingo de Guzmán bâtie à proximité (aujourd'hui appelée Saint-Domingue). Les ruines actuelles
Le site a longtemps été occupé par des familles, mais à l'heure actuelle, les terres de la région sont la propriété de l'État de la République dominicaine. Notes et références
Articles connexesLiens externes
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