Après quinze mois de chômage, Thierry, quinquagénaire, cherche toujours un emploi et va de déceptions en déceptions. Avec son épouse, il doit gérer un budget de plus en plus serré au fur et à mesure que leur épargne s'épuise. Ils essaient à tout prix de sauvegarder l'essentiel : leur appartement et les aides nécessaires pour les études de leur fils Matthieu, un adolescent infirme moteur cérébral.
Thierry finit par retrouver un emploi d'agent de sécurité dans un supermarché. Il est chargé de surveiller les clients ainsi que ses propres collègues et se retrouve quotidiennement en butte à des situations socialement difficiles. Un dilemme moral apparaît.
Tous les rôles, à part celui de Thierry, sont joués par des acteurs non professionnels ayant un emploi semblable à celui du personnage interprété[3]. Le rôle du fils de Thierry est tenu par un jeune homme handicapé[4].
La Loi du marché reçoit dans l'ensemble de très bonnes critiques de la part de la presse française, avec des avis très tranchés puisque la majorité des critiques disent le plus grand bien du film tandis que deux ou trois journaux le descendent en flammes. Consulté en , le site Allociné confère au film une note moyenne de 3,8 sur une échelle de 5, sur la base de 21 critiques de presse parues sur papier ou en ligne, dont six lui donnent la note maximale, dix lui confèrent une note de 4 sur 5, deux une note de 3 sur 5 et trois une note de 1 sur 5[7].
Box office
La Loi du marché sort dans les salles françaises le . Exploité dans 181 salles en première semaine, il rassemble un peu plus de 218 200 entrées. Il en rassemble plus de 225 000 en deuxième semaine, ce qui lui fait dépasser les 500 000 entrées en quinze jours. Il fait un peu moins de 175 000 entrées en troisième semaine et un peu plus de 139 600 en quatrième semaine, pour un total d'un peu plus de 742 000 entrées en un mois[8]. Au cours de l'ensemble de son exploitation en salles en France, le film cumule un peu plus d'un million d'entrées[9]. Cela en fait un succès commercial très net avec une rentabilité de plus de 360%[9].
↑Jacques Mandelbaum, « « La Loi du marché » : une expérience radicale de chimie cinématographique », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
↑Romain Faisant, « "La loi du marché" : un drame social juste et âpre. Vincent Lindon est captivant », leplus.nouvelobs.com, (lire en ligne, consulté le )