Au XVIIe siècle, les registres paroissiaux mentionnent « Lavaud de Gelée » comme orthographe pour le village de la Vaud Gelade, qui donne son nom au lac.
Le lac artificiel de Lavaud-Gelade s'est créé consécutivement à la mise en service en 1944 du barrage de Lavaud-Gelade[2]. Il constitue une réserve d'eau pour alimenter à partir de 1950, le lac de Vassivière, en fonction des besoins en eau de celui-ci,au moyen d'un aqueduc[7] souterrain et à des fins de production d'énergie hydroélectrique. Cette eau détournée au sud-est du lac — et non pas au niveau du barrage — rejoint ainsi le bassin versant de la Maulde, un autre affluent de la Vienne.
Le lac a englouti le moulin de Lavaud-Gelade qui figurait sur la carte d'État-Major (1820-1866) [8].
Climat
Le département de la Creuse est soumis à un climat océanique plus ou moins dégradé à l'image de son relief qui varie de 200 à 900 mètres du nord au sud.
Pour le plateau de Millevaches où est situé le lac de Lavaud-Gelade, c'est un climat très humide dégradé par des reliefs de moyenne montagne qui constituent le premier obstacle aux perturbations venant de l'océan Atlantique. Les précipitations sont très abondantes, avec une moyenne pluviométrique à Royère-de-Vassivière de 1 550 mm/an[9]. Les chutes de neige sont significatives et tiennent au sol.
L'environnement du lac évolue, comme l'ensemble du paysage du plateau de Millevaches. Les landes disparaissent peu à peu au profit des plantations de résineux[3]. L'agriculture déclinante laisse les prairies se transformer en friches[3].