Après la guerre, il retourne en Bosnie-Herzégovine pour se consacrer à une réflexion sur la trace psychique de la guerre, et filme sur plusieurs saisons le travail de deuil entrepris par des femmes bosniaques dans le cadre d'une psychothérapie.
En 2014, deuxième volet d’une trilogie dorénavant intitulée Une généalogie de la colère, Of Men and War (Des hommes et de la guerre[2]) accompagne cette fois dans leur chemin intime de jeunes soldats américains revenus de guerres lointaines meurtris dans leur âme.
Présenté en première mondiale en sélection officielle au festival de Cannes[3],[4], Of Men and War a ensuite été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux (MoMA New York[5], Sydney[6], Jérusalem, Moscou…)
Il a remporté entre autres le Grand prix du meilleur long métrage documentaire à l’IDFA-Amsterdam[7] et le Grand prix spécial du Jury Golden Gate au Festival International du Film de San Francisco[8].
Le film fut également nommé pour le Prix du meilleur documentaire européen aux European Film Academy Awards[9].