Tombé en sommeil, puis relancé en 1855 par le comte de Montalembert comme organe catholique d’opposition au Second Empire et au journal l’Univers de Louis Veuillot, le Correspondant devient alors le lieu d’expression de catholiques libéraux et royalistes modérés, inquiets de l’adhésion presque complète de l’Église de France à la dictature impériale, et opposés aux théories réactionnaires défendues par l’autorité pontificale.
Lacordaire y publie en 1856 son éloge de Frédéric Ozanam, mort en 1853, ainsi que ses Lettres à un jeune homme sur la vie chrétienne ; Albert de Broglie y publie son étude sur l’Église et l’Empire romain au IVe siècle, et Montalembert des extraits des Moines d’Occident.
Armand de Melun et Augustin Cochin publient des articles sur les questions sociales, contribuant ainsi à définir le nouveau catholicisme social.
Finalement, le Correspondant est suspendu le après la mort de Montalembert et la naissance de la Troisième République.
La revue reparaît à partir du , jusqu’en 1937, date à laquelle le Correspondant est absorbé par la revue jésuite française Études.
Notes et références
↑Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen, Le Pouliguen (no 2), (ISSN2555-8412, BNF45310458), p. 18