Le Crocodile du BotswangaLe Crocodile du Botswanga
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Le Crocodile du Botswanga est un film français réalisé par Lionel Steketee et Fabrice Éboué, sorti le [1]. Il s'agit de la deuxième collaboration de Lionel Steketee, Fabrice Éboué et Thomas Ngijol, après le film Case départ, sorti en 2011. SynopsisLe jeune et talentueux footballeur français Leslie Konda, évoluant au poste d'attaquant, vient de signer un contrat avec un grand club espagnol. Son agent Didier, présenté comme étant de faible envergure, l'a repéré durant son adolescence. Les ancêtres de Leslie sont originaires du Botswanga, pays dirigé par le dictateur Bobo Babimbi. Ce dernier, passionné de football, conclut un arrangement crapuleux avec Didier pour que Leslie Konda intègre la sélection nationale de son pays, les Crocodiles du Botswanga. Didier et Leslie vont vivre une semaine au sein d'une dictature ubuesque où le tyran connaît mieux les prénoms de ses crocodiles domestiques mangeurs d'opposants politiques que ceux de ses propres enfants. Fiche technique
Distribution
Inspirations et thématiquesLe dictateur africain possède plusieurs crocodiles dont trois prénommés Jean-Marie, Marine et Marion, en référence à Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen, figures emblématiques du Front national, parti d'extrême droite[3]. Le personnage de Jacques Taucard est une référence à Jacques Foccart, personnage central dans la création de la Françafrique[4]. L'entreprise Totelf est quant à elle inspirée des compagnies pétrolières Total et Elf. Le personnage du dictateur emprunte plusieurs caractères que l'on peut trouver chez certains dictateurs africains ayant réellement existé, dont notamment Bokassa, Mobutu, Amin Dada et Dadis Camara (il est parodié dans une scène directement inspirée d'un incident filmé entre lui et un arnaqueur russe et qui avait été médiatisé). Éboué s'est documenté et indique que les anecdotes du film concernant la dictature sont pour la plupart authentiques[5],[3]. ProductionCastingEn plus de Fabrice Éboué et Thomas N'Gijol, on retrouve dans le film un certain nombre d'acteurs qui jouaient déjà dans Case départ : Franck de Lapersonne, Ériq Ebouaney, Étienne Chicot, Marie-Philomène Nga et David Salles. TournageL'essentiel du tournage s'est déroulé à Cuba et les scènes de safari ont été tournées en Afrique du Sud durant une semaine. SortieLe , le Toulouse Football Club, club de football toulousain de première division, organise une conférence de presse, à la veille de la clôture du marché des transferts, censée annoncer l'arrivée d'un nouvel espoir français. Cette conférence est en réalité une opération de promotion du film, plaisanterie au cours de laquelle les deux acteurs du film feront croire à l'intégration du joueur Thomas NTop dans l'effectif du club[6]. AccueilRéception critiqueLe film est passablement bien accueilli par le public français avec une note moyenne sur Allociné de2,8⁄5 pour un peu plus de 2 194 votants (au )[7]. Les critiques presse attribuent quant à elles une note moyenne de 3,4⁄5 pour 7 commentaires[7]. Box-officeEn France, le film fait 1 227 314 entrées (fin d'exploitation le , après 9 semaines à l'affiche)[8]. Notes et références
Liens externes
|