Le Patriote Côte d'Azur
Le Patriote Côte d'Azur est un hebdomadaire de sensibilité communiste à l'origine, mais désormais progressiste au sens large, paraissant dans les Alpes-Maritimes. Le journal paraît le vendredi. HistoireLe journal a été créé dans la clandestinité durant la Seconde Guerre mondiale. Il devient officiel après la Libération et est dirigé par le député communiste Virgile Barel. Ce journal se nommait alors Le Patriote niçois[3]. À partir de 1945, il devenait le Patriote de Nice et du Sud-Est et demeurait quotidien jusqu'en 1967. Le quotidien fait partie des journaux fondateurs de l'Union française de l'information, agence de presse qui regroupe près d'une centaine de journaux locaux résistants. Le journal est abonné aux dépêches de l'Union française de l'information, une agence de presse proche du PCF, dans une période de baisse globale du tirage des quotidiens communistes régionaux[4], au moment après les purges staliniennes de 1949 et ses conséquences sur la couverture de l'UFI, y compris sportive. Le journal perd environ un cinquième de son tirage sur une période d'environ deux ans et demi, à partir de l'été 1951.
Pendant la guerre d'Algérie, les locaux du journal ont été incendiés, certainement à cause du soutien du journal à l'indépendance de l'Algérie. En 1967, en proie à des difficultés financières, Le Patriote de Nice et du Sud-Est, disparaît des kiosques. Il réapparait quelques mois plus tard en tant qu'hebdomadaire sous le nom de Patriote Côte d'Azur[2]. Il n'a depuis jamais cessé de paraître jusqu'en , date à laquelle il est placé en liquidation judiciaire, il employait alors 6 salariés[5]. Le journal aujourd'huiUn tout nouveau journal est alors réédité le sous le nom Patriote Côte d'Azur au format de 8 pages à l'origine, 12 actuellement, exceptionnellement 16. Il est de nouveau disponible dans les kiosques du département et en version PDF numérique uniquement par abonnement depuis [6]. Équipe de rédaction
Notes et références
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