Recueillis par une caravane, Henri et Seetha sont soignés par des villageois. Mais ils sont trahis par certains villageois attirés par une forte récompense. Ils se réfugient dans une grotte des collines. Une statue de Shiva se trouve dans la grotte et Seetha lui rend hommage, alors qu'Henri n'en tient pas compte. De ce fait, ils sont retrouvés par les hommes de Chandra, le maharadjah d'Eschnapur. Seetha est faite prisonnière, tandis qu’Henri fait une chute en apparence mortelle.
Irène s’inquiète de l’absence d’Henri auprès du maharadjah. Celui-ci prétend qu’il est mort au cours d’une chasse au tigre. Mais Irène et son mari acquièrent la conviction que c’est un mensonge. Chandra révèle à Seetha que le tombeau en construction sous ses fenêtres lui est destiné.
Ramigani, le frère de Chandra est favorable au mariage avec Seetha, car il pense que ce mariage révoltera le peuple et lui permettra de prendre le pouvoir.
Les prêtres obtiennent de Chandra que Seetha soit soumise au jugement de la déesse, en devant danser devant sa statue sous la menace d'un cobra. Seetha s'exécute dans une tenue très légère ; elle a une défaillance, mais Chandra tue le cobra avant qu'il ne la morde. Chandra annonce finalement son mariage avec Seetha.
En réalité, Henri n’est pas mort. Il est maintenu prisonnier par Ramigani dans un puits, dans les souterrains du palais. Ramigani fait un chantage à Seetha : si elle n’épouse pas Chandra, il fera mourir Henri. Pour la convaincre, il lui montre Henri enchaîné dans une geôle infâme. La danseuse se résigne, décidée à se donner la mort une fois le mariage célébré et son amant sauvé.
Irène recherche Seetha dans le palais. Elle découvre Seetha et apprend qu’Henri est retenu prisonnier dans les souterrains. Elle se met à sa recherche avec son mari, tombe dans la léproserie sauvage, mais est sauvée par le sacrifice d'Azagara[Qui ?]. Elle retrouve Henri dans les souterrains car il a réussi à s'évader.
Alors que le mariage s’apprête à être célébré, Ramigani et ses troupes rebelles arrivent en nombre dans le temple et arrêtent Chandra. Le maharadjah déchu est torturé. Mais le général Dagh que Ramigani avait cru tuer n'était que blessé. Il a organisé la riposte et maté les rebelles. Chandra est libéré. Ramigani, en fuite dans les souterrains du palais, se perd dans la fosse aux crocodiles. En voulant faire exploser un mur pour s'enfuir, Ramigani ne fait que libérer les crocodiles qui le dévorent.
Chandra se retire auprès d’un sage hindou et libère les deux amants qui quittent Eschnapur.
États-Unis : (mais le distributeur American International Pictures remonta le diptyque pour en faire un seul film de 90 minutes, Journey to the Lost City).
Le roman éponyme de Thea von Harbou avait été porté à l'écran une première fois en 1921, déjà en deux parties. Fritz Lang devait à l'origine diriger les deux films, mais il dut laisser la réalisation à Joe May. Une deuxième adaptation fut tournée en 1938 par Richard Eichberg. À son retour en Allemagne, Fritz Lang put enfin se consacrer à ce projet, signant donc la troisième version de l'histoire.
Le rôle de Seetha, initialement prévu pour une actrice indienne, fut finalement confié à l'Américaine Debra Paget, danseuse de formation.
Voir aussi
Bibliographie
François Gorin, « Le Tombeau hindou », Télérama no 3284-3285, Télérama SA, Paris, p. 198, , (ISSN0040-2699)