Simon dit « le Suisse », un gangster condamné pour l'enlèvement d'un enfant cinq ans plus tôt, parvient à s'évader de prison. Il trouve une planque et reprend contact avec ses anciens complices. Il cherche un moyen de se venger du père de l'enfant, Gallois, celui-ci ayant participé à l'organisation du rapt (afin d'escroquer la banque qui l'emploie), avant de le dénoncer à la police…
Le film est structuré en deux parties qui sont chronologiquement inversées, l'enlèvement de l'enfant ayant lieu avant l'évasion. Lelouch s'amuse à imbriquer ces deux parties de manière à nous faire croire que l'action en cours (l'enlèvement) est dans le présent, alors qu'elle se déroule dans le passé[1].
Pour échapper à la police, Simon se réfugie dans un cinéma (Le Miramar à Montparnasse à Paris) qui passe Le Voyou.
À la 86e minute, le commissaire demandant à ses inspecteurs, au téléphone, une description des malfaiteurs, ceux-ci lui décrivent « un homme, et une femme », qu'il répète à voix haute ; Simon (Jean-Louis Trintignant) se met à siffloter l'air d’Un homme et une femme, film qu'il a lui même tourné, avec Claude Lelouch.
En le label Play Time a sorti un coffret, Francis Lai Anthology, contenant la musique originale et restaurée du film.
Lors du kidnapping du petit Daniel, dans la voiture de Simon , Simon au volant dit que le père Noël va donner une voiture à Daniel qui, étonné, répond : « Noël ? C'est dans un mois, c'est dans neuf mois. » Simon : « Ce n'est pas dans neuf mois, c'est ce soir, le père Noël va te donner ta voiture ce soir. » Or vers la fin du film, Simon et Charlot contraignent Charles Gallois à écrire une lettre où il rappelle que le kidnapping a eu lieu le 22 mai 1965, donc bien avant Noël : ni un mois, ni neuf mois, mais sept mois .