Le ciel est à vousLe ciel est à vous
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Le ciel est à vous est un film français réalisé par Jean Grémillon et sorti en 1944. Il est inspiré de l’histoire d’Andrée Dupeyron et du record aéronautique établi par cette dernière en 1938. SynopsisLe film s'ouvre sur un déménagement, celui de la famille Gauthier expropriée en raison du projet d'implantation d'un aérodrome. Le garagiste Pierre et son épouse Thérèse s'installent donc en ville avec leurs deux enfants et la belle-mère acariâtre. D'une nature optimiste et généreuse, le garagiste ne sait refuser aucun service. Aussi dépanne-t-il l'avion de Lucienne Ivry (en se présentant comme l'ancien mécanicien de Guynemer) au cours de l'inauguration de l'aérodrome ou la voiture d'un homme d'affaires en pleine nuit qui bientôt offre à sa femme de venir travailler pour lui à Limoges. Celle-ci accepte, quittant la maison pour quelques mois durant lesquels Pierre reprend goût à sa passion pour l'aviation. À son retour, elle est prise de colère devant les risques d'une telle activité mais acceptant par défi de monter à bord, elle est à son tour gagnée par la passion[1]. Aviatrice émérite en quelques mois, elle cumule les coupes et désire bientôt battre le record de distance en ligne droite avec l'appareil préparé par Pierre. Après son départ, elle est portée disparue et tout le monde accuse le mari de l'avoir entraînée dans cette aventure périlleuse. Mais elle bat finalement le record et revient portée en triomphe dans son village en liesse. Fiche technique
Distribution
Citation
Dialogue de Gauthier et du docteur. Autour du film
MS.500 surnommé « Criquet », à moteur Argus As 10 C-3 produit en France sous le nom de Argus 410 C ; MS.501 à moteur Renault 6Q ; MS.502 à moteur Salmson 9ABb de 240 ch. Bande sonoreGrémillon (lui-même musicien et compositeur) était connu pour son attention à l'ambiance sonore de ses films. Dans ce film qui vante à sa façon l'émancipation des femmes, il utilise une classe d'orphelins, surveillée par un prêtre qu'il met en scène en incipit du film, chantant la vieille complainte populaire Sur le pont du Nord (qui met en scène le triste destin d'Adèle, une jeune fille qui désobéit à ses parents) [4] et faisant la ronde dans un terrain qui accueillera le futur aérodrome. On retrouve ces mêmes orphelins chantant la même complainte juste avant de connaitre le dénouement heureux du film et également dans la scène finale. CritiquesLe film a été bien accueilli par deux fois : tout d'abord par la presse du régime de Vichy, collaborationniste au moment de l'exploitation, puis par les ciné-clubs de gauche après la Libération de la France[1],[5]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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