Ligne d'Eyguières à Meyrargues
Ligne d' Eyguières à Meyrargues
Carte des lignes ferroviaires dans les Bouches-du-Rhône en 1900
Pays
France
Villes desservies
Eyguières , Lamanon , Alleins , Pont-Royal - Mallemort , Charleval , La Roque-d'Anthéron , Saint-Estève-Janson , Le Puy-Sainte-Réparade , Meyrargues
Historique
Mise en service
1889
Fermeture
1950
Concessionnaires
Compagnie des chemins de fer régionaux des Bouches-du-Rhône (1889 – 1906 )Compagnie des chemins de fer départementaux des Bouches-du-Rhône (1906 – 1913 )Régie départementale des Bouches-du-Rhône (1913 – 1950 )
Caractéristiques techniques
Longueur
48 km
Écartement
standard (1,435 m )
Électrification
Non électrifiée
Nombre de voies
Voie unique
Trafic
Propriétaire
Régie départementale des Bouches-du-Rhône
Exploitant(s)
Régie départementale des Bouches-du-Rhône
Trafic
Voyageurs et fret
Schéma de la ligne
Ligne d'Arles à Salon-de-Provence
vers Arles
0,000
Eyguières (88 m)
Ligne d'Arles à Salon-de-Provence
vers Salon
1,500
Pont sur le Canal de Craponne
Ligne d'Avignon à Miramas
vers Salon
6,320
Lamanon BdR / SNCF (112 m)
Ligne d'Avignon à Miramas
vers Avignon-Centre
12,370
Alleins (135 m)
15,330
Pont-Royal Mallemort (146 m)
19,690
Charleval (145 m)
25,600
La Roque-d'Anthéron (189 m)
33,370
Saint-Estève-Janson (169 m)
35,320
Pont sur le Canal de Marseille
38,230
Le Puy-Sainte-Réparade (199 m)
Ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble)
vers Marseille
Meyrargues (207 m)
Ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble)
vers Marseille
Ligne Central-Var
vers Nice
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La ligne d'Eyguières à Meyrargues est une ancienne ligne ferroviaire française à écartement standard et à voie unique non électrifiée traversant le nord-est de la Provence , longeant la rive gauche de la Durance . Elle est aujourd'hui déferrée et abandonnée.
Chronologie
Historique
Concessionnaires
En 1883 , un décret national accorde à la Compagnie des chemins de fer régionaux des Bouches-du-Rhône la concession, la construction et l'exploitation d'une ligne d'intérêt local d'Eyguières à Peyrolles.
L'entreprise est reprise en 1906 par la Compagnie des chemins de fer départementaux des Bouches-du-Rhône , elle-même absorbée en 1913 par le département et sa Régie départementale des Bouches-du-Rhône (dite RDT 13).
Exploitation
La ligne ouvre en juillet 1889 .
Un service d'autocar voit le jour en 1933 , qui, combiné à une démocratisation de l'automobile, amorce la fin du trafic voyageurs qui cesse en 1936 [ 2] , [ 4] , [ 5] .
Vestiges
La voie a été déposée et déferrée à partir de la fermeture de la ligne en 1950 . Le tracé et la plateforme subsiste encore, très souvent repris par des routes départementales. La construction du Canal EDF au cours de cette même décennie a également fait disparaître certaines parties du tracé, comme à Lamanon ou à Mallemort [ 6] .
Tous les bâtiments voyageurs et gares existent encore aujourd'hui. Ils ont été réhabilités en lieux publics (Eyguières, Charleval...) ou en habitations privées (Mallemort, Saint-Estève-Janson...).
La gare d'Eyguières avait une importance particulière dans la région, et faisant la bifurcation entre la ligne d'Arles à Salon-de-Provence vers le sud et la ligne vers Meyrargues qui continuait vers l'est. L'ancienne gare est aujourd'hui une école maternelle.
Le village de Meyrargues avait la particularité de posséder trois gares, dont une pour chaque compagnie ferroviaire : la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée - PLM, la Société des Chemins de Fer de Provence - CP, et la Compagnie des chemins de fer régionaux des Bouches-du-Rhône - CCRB. De fait, elle n'étaient pas interconnectées entre elles. En l’occurrence, la ligne d'Eyguières bénéficiait d'une gare terminus dont les bâtiments existent toujours[ 7] .
Trafic
Voyageurs
Le trafic des voyageurs est assuré par quatre aller-retour d'Eyguières à Meyrargues jusqu'en 1914 où le service commence à se réduire.
En 1921 , la ligne n'est parcourue que par deux trains quotidiens, ainsi que trois navettes entre La Roque d'Anthéron et Meyrargues. Pour un trajet d'Eyguières à Meyrargues, il fallait compter 1 h 45 ou 2 h 35 [ 2] , [ 4] . Il reprit brièvement durant la Seconde Guerre Mondiale.
Matériel roulant
Matériel roulant de la Régie départementale des chemins de fer des Bouches-du-Rhône (1913-1921)
Locomotives
no A 1 à 3, de type 030T, livrées par Pinguély en 1908,
no A 4 à 8, de type 030T, livrées par Pinguély en 1920,
no B 11 à 16, de type 030T, livrées par la Société de construction des Batignolles en 1887, (1179-87),
no B 17 à 18, de type 030T, livrées par la Société de construction des Batignolles entre 1888,
no B 19 à 20, de type 030T, livrées par la Société de construction des Batignolles en 1888,(1199-1200),
no B 21 à 22, de type 030T, livrées par la Société de construction des Batignolles en 1891,(1220-21),
no B 23 à 24, de type 030T, livrées par la Société de construction des Batignolles en 1896,(1325-26)[ 8] ,
no B 25 à 30, de type 030T, acquise auprès de la Société nouvelle des chemins de fer des Bouches-du-Rhône ,
no B 31 à 32, de type 020T, acquise auprès de la Société nouvelle des chemins de fer des Bouches-du-Rhône,
no B 33, de type 030T, acquise auprès du chemin de fer de la Vologne ,
no B 34, de type 030T, acquise auprès de la Société des Chemins de Fer de Miramas à Port de Bouc ex 4,
no B 35 à 37, de type 030T, acquises auprès du chemin de fer Miramas Port de Bouc, ex 2,3,1
no B 38, de type 030T, acquise auprès du chemin de fer Miramas Port de Bouc ex 8,
no B 40 à 42, de type 030T, acquises en 1946 auprès de l'USTC.
Locotracteurs diésels
no B 51 à 57, à 2 essieux moteurs, livrés par la CEM et Fauvet-Girel entre 1957 et 1962
no B 301 et 302, à 2 essieux moteurs, acquis en 1958 et 60 auprès des Houillères du Nord et du Pas de Calais.
Matériel roulant de la Régie départementale des chemins de fer et tramways électriques des Bouches-du-Rhône (1921-1950)
Autorails Berliet à essieux, livrés en 1924, no E1 et E2,
Automotrices à bogies, livrées en 1926 par Jeumont, no 11 et 12,
Automotrices à bogies, livrées en 1930 par les Constructions électriques de France (CEF), no 13 à 22,
Automotrices à bogies, livrées en 1936 par Coder, no 13 et 14,
Remorques à bogies, livrées en 1926, (2 unités),
Remorques à bogies, livrées en 1930 par les Constructions électriques de France (CEF), (10 unités),
Locomotives de type 030T ex USATC, acquise en 1947, no 41 et 42,
Locotracteurs à deux essieux moteurs, livrés entre 1957 et 1962 par CEM et Fauvet-Girel, puissance 200cv, no 51 à 62,
Locotracteurs à deux essieux moteurs, acquis en 1958 et 1960 , ex Houillères du Nord, puissance 300cv, no 301 et 302.
La ligne dans le cinéma
Articles connexes
Notes et références
↑ a et b Bulletin des lois de la République française : Deuxième semestre de 1886 , Paris, Imprimerie nationale, 1886 , 1303 p. (lire en ligne ) , p. 657-679
↑ a b c d et e Marc-André Dubout, « Eyguières-Meyrargues », sur marc-andre-dubout.org (consulté le 16 juillet 2023 )
↑ a et b « Réseau des BDR » (consulté le 26 avril 2020 )
↑ a b et c Les amis du Vieil Alleins, « Alleins : la Gare, avant 1934 » (consulté le 26 avril 2020 )
↑ RdT13, « Histoire de la RdT13 », sur www.rdt13.fr (consulté le 7 mai 2020 )
↑ Comparaison des fonds de carte "Photographies aériennes 1950-1965 ", "Cartes 1950 " et "Carte IGN " sur le site Géoportail .
↑ « Eyguières-Meyrargues », sur voiesdesaffectees.free.fr (consulté le 26 avril 2020 )
↑ https://archive.wikiwix.com/cache/20181008131335/http://forum.e-train.fr/trains/download/file.php?id=301879 .