L'organisation de la compétition est modifiée et le format est agrandi.
Après trois années de participation à la Coupe UEFA, les équipes des plus petites nations de football peuvent de nouveau prendre part à la Ligue des Champions, le nombre d'inscrits n'étant plus limité.
C'est également la première année où les deuxièmes des huit plus grands championnats européens peuvent participer à cette compétition.
La phase principale passe à 24 équipes (au lieu de 16 auparavant), réparties en 6 groupes.
8 clubs (voir tableau) sont directement admis en phase principale de groupes : le tenant du titre et les champions des 7 championnats les mieux classés par l'UEFA. Les 16 autres sont qualifiés à l'issue d'une phase préliminaire (où les clubs des championnats les plus forts sont exemptés de premier tour).
Participants
Liste des engagés, par tour d’entrée dans la compétition
Les 24 équipes sont réparties en six groupes de quatre. Chaque équipe joue deux fois contre les trois autres équipes du groupe. Les premiers de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs deuxièmes sont qualifiés pour les quarts de finale[3].
En cas d'égalité dans un groupe au terme des six matchs, les critères suivants sont utilisés pour départager les équipes :
Confrontations directes
Buts marqués à l'extérieur dans les confrontations directes
Lors de la dernière journée, l'Olympiakos empêche Rosenborg de terminer dans les deux meilleures deuxièmes en égalisant à deux minutes de la fin du temps réglementaire (2-2)[3].
Lors de la première journée, le Paris SG s'impose facilement face à l'IFK Göteborg (3-0). Le club parisien hypothèque ensuite ses chances en perdant chez le Beşiktaş puis le Bayern Munich. Lors de l'ultime journée, les Français accomplissent leur mission en venant à bout des Turcs mais se verra devancer au classement des meilleurs deuxièmes par la Juventus Turin[3].
Lors de la première journée, l'AS Monaco sombre à Lisbonne face au Sporting (3-0), provoquant le courroux du président Campora. Le club de la Principauté se reprend au fil des matchs pour finalement s'assurer la première place avec la co-meilleure attaque tous groupes confondus, avec le Real Madrid (quinze buts)[3].
Les deux meilleurs deuxièmes accèdent aux quarts de finale. Lors de la dernière journée, la Juventus se retrouve second meilleur deuxième grâce à l'égalisation de l'Olympiakos face à Rosenborg (groupe D) à deux minutes de la fin du temps réglementaire (2-2)[3].
Devant le champion de France se dresse à présent la Juventus. À l'aller au Stadio delle Alpi, un triplé d'Alessandro Del Piero et un but de Zinedine Zidane (4-1) scellent le sort d'une rencontre polémique dont les Monégasques sortent s'estimant lésés par l'arbitrage. La victoire au retour (3-2) n'est pas suffisante pour retourner la situation. C'est la Juventus, qualifiée en quart-de-finale à deux minutes près, qui disputera sa troisième finale de C1 consécutive[3].
↑Match aller interrompu après 67 minutes sur le score de 3-2 pour MTK Hungária en raison d'une panne de courant. Le match fut rejoué le 14 août1997.
↑Le match aller se termina sur le score de 3-2 pour Steaua Bucarest, mais ce dernier l'emporta finalement sur "tapis vert" (3-0) car le Paris SG avait aligné Laurent Fournier, suspendu.
↑ abcdef et gThierry Hubac, « Le Journal de la Champions League », Onze Mondial, no Spécial bilan 1997-1998, , p. 16-17 (ISSN0995-6921)