Les saints auxiliateurs ou auxiliaires (du latin sancti auxiliatores, nom d'agent dérivé du substantif auxilium, « secours »), sont un groupe de quatorze saints vus comme particulièrement secourables, soit que leur intercession auprès du Seigneur ait plus d'efficacité, soit qu'ils passent pour plus accessibles aux prières, en particulier dans les situations d'urgence. Tous, sauf saint Gilles, sont des martyrs.
« Élaboré dès le XIVe siècle au couvent des dominicains de Ratisbonne, le culte des saints Auxiliateurs est stimulé par la vision du berger franconien Hermann Leicht en 1446 à Francovallis, aujourd'hui Vierzehnheiligen : l'Enfant-Jésus lui apparaît, entouré de 14 enfants. Ces 14 enfants, vêtus d'une robe mi-partie de rouge et de blanc, ont été identifiés aux 14 Intercesseurs les plus réputés en Franconie[1] ». Si le culte des saints auxiliateurs apparaît d'abord en terre germanique, il connait rapidement une large expansion européenne et des adaptations locales dans les contrées romanes, notamment en France. La basilique de Vierzehnheiligen leur est consacrée.
↑Jacques Baudoin, Grand livre des saints, Créer, , p. 111.
Voir aussi
Bibliographie
Abeln Reinhard, Die Vierzehn Nothelfer . Ihr Leben und ihre Verehrung. Kevelaer, Lahn-Verlag, 2013 (139 p.).
Campana Luc, Die 14 Heiliger Nothelfer. Herkunft und Verehrung - Konkurrenz zur Medizin - Leben und Legenden - Reichweite und Bildnisse. Lauerz, Theresia-Verlag, 2e éd. augmentée 2008 (384 p.).
Fürst Heinrich, Die Vierzehn Nothelfer - unsere Freunde : ihre Verehrung von den Anfängen bis zum Dreissigjährigen Krieg. Petersberg, Imhof, 2008 (287 p.).
Leichsenring Jan, Die Vierzehn Nothelfer in ihrer mittelalterlichen Darstellung. Studienarbeit. s.l., GRIN Verlag, 2004 (36 p.).
Mainguet F. (curé de Saint-Christophe-sur-le-Nais, Indre-et-Loire), Saint Christophe, sa vie et son culte, avec des appendices sur le culte de saint Gilles et des quatorze saints auxiliateurs. Saint-Christophe & Tours, Imprimerie de Mame, 1891 (310 p.).
Schreiber Georg, Die Vierzehn Nothelfer in Volksfrömmigkeit und Sakralkultur. Innsbruck, Universitätsverlag, Wagner, 1959 (129 p.).