Une liste hiérarchique des langues est, en linguistique et en sociologie, un système théorique de classement global des langues qui tente de les classer hiérarchiquement en fonction de leur importance dans le monde.
En 1997, David Graddol(en), dans son ouvrage The future of English, a ainsi établi une hiérarchie des langues sous la forme d'une pyramide. Rainer Enrique Hamel, en 2010[2], a obtenu des résultats très similaires[évasif][réf. nécessaire], tout comme Alain et Louis-Jean Calvet[réf. nécessaire], en 2022, dans leur Baromètre des langues[3].
Parmi ce type de liste hiérarchique, on peut également citer celle d'Abram de Swaan, en 2001[4], qui repose sur les notions de « périphérie » de la théorie du Système-monde[réf. nécessaire].
Critères de hiérarchisation des langues
Plusieurs indicateurs permettent d'établir une hiérarchie des langues, en fonction de[5] :
leur nombre de locuteurs
leur distribution géographique
leur caractère de langue officielle
leur utilisation en tant que langue véhiculaire
leur caractère transfrontalier
leur utilisation au sein de groupes ethniques
leur utilisation au sein d'organisations internationales
leur utilisation pour les relations internationales de commerce
Car traversant les frontières, et partagées par un grand nombre de locuteurs, d'autres langues sont considérées également comme régionales :
portugais
hindi
bengali
malais
néerlandais/afrikaans
swahili
perse
turc
italien
tamil
Conséquence du renforcement de certaines langues
La planète compte plus de 6000 langues, et par le renforcement de certaines langues comme l'anglais, des langues locales, peu représentées en locuteurs, disparaissent, ne disposant pas de population pour perpétuer leur mémoire et leur transmission. Cela diminue d'autant la diversité linguistique mondiale[12].
Notes et références
↑Abram De Swaan, Words of the World : The Global Language System, chapitre 1.1., 2001.