La Loi no 2017-256 du de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer et portant autres dispositions en matière sociale et économique ou loi sur l'égalité réelle outre-mer est une loifrançaise portant sur l'égalité entre les Outre-mers et la métropole, portée par les gouvernements Valls et Cazeneuve.
Il est ensuite adopté en première lecture à l'assemblée nationale le suivant, avec une large majorité[5]. Le texte est ensuite approuvé par le Sénat, le , puis par la commission mixte paritaire le (après une seule lecture en raison de l'adoption de la procédure accélérée) ; ce texte est validé par l'assemblée deux jours plus tard[6]. Il est définitivement adopté par le parlement le [7]. Le Monde note alors : « L’événement est suffisamment rare pour être souligné. Mardi , le Sénat a définitivement adopté, à l’unanimité, comme cela avait déjà été le cas à l’Assemblée nationale cinq jours plus tôt, le projet de loi pour l’égalité réelle des outre-mer. Pour une des toutes dernières lois du quinquennat – le Parlement suspendra ses travaux le –, le gouvernement obtient un succès après lequel il aura vainement couru pendant toute la législature »[8].
Description
Le contenu de la loi, passée de 15 articles à 141 à l’arrivée et qui avait suscité un certain scepticisme au départ, s’est considérablement enrichi au fil des débats parlementaires. Pour Ericka Bareigts, alors ministre des Outre-mer, cette loi « trace un chemin pour l’avenir et traduit un véritable changement de vision des outre-mer »[8].
La loi reconnaît par ailleurs les centres d'intérêt matériels et moraux dans les processus de mutations des fonctionnaires ainsi que des dispositifs de mobilité retour organisés par Ladom. Le Monde note : « L’objectif est d’adapter les politiques publiques aux réalités de chaque territoire en définissant, en partenariat avec l’État, des plans de convergence et des stratégies de développement. Mais ce qui pouvait apparaître initialement comme une déclaration de bonnes intentions est désormais accompagné de mesures structurantes en matière d’ancrage dans leur bassin océanique, de soutien au tissu économique, de lutte contre le mal-logement ou de mobilité pour les ultramarins. Le texte s’est en outre doté d’un volet particulier en faveur de Mayotte, où les besoins de rattrapage des inégalités sont particulièrement exacerbés. »[8]
Enfin, à la suite de l'implication des parlementaires de Polynésie française, la loi réforme le dispositif d'indemnisation des victimes des essais nucléaires afin d'en faire bénéficier le maximum de personnes ayant pu connaître des atteintes à leur santé. Le Monde évoque alors une « avancée historique pour l’indemnisation des victimes d’essais nucléaires en Polynésie française »[8].