Né à Nice en 1804 et mort dans la même ville en 1889, Louis Piccon était le fils de Maurice Piccon, président du tribunal de première instance de l’arrondissement de Nice (en 1804). Après des études de droit à l’université de Turin, il devient avocat à Nice.
Louis Piccon commence sa carrière politique en étant élu conseiller provincial dans la province de Nice en 1848 et député au parlement du royaume de Sardaigne à Turin. Il appartient au parti libéral.
Après l’annexion du comté de Nice à la France en 1860, il est élu conseiller général de Sospel en . Il est ensuite élu conseiller municipal de Nice en août 1870, puis nommé maire de Nice après la proclamation de la Troisième République, en . Élu député des Alpes-Maritimes le , il siège au centre gauche mais démissionne le . À la suite d’un discours, il a été en effet accusé par ses adversaires d’être « séparatiste », c’est-à-dire de vouloir le retour de Nice à l’Italie.