Louis Puech (rugby à XV)Louis Puech
Pas d'image ? Cliquez ici
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Louis Puech, né le à Gorses (Lot) et mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un joueur international français de rugby à XV évoluant au poste de deuxième ligne. BiographieLouis Puech est le fils de Guy Léon Puech, notaire à Gorses, et de Marie - Louise Lascombes de Laroussilhe[3]. Il est de formation de notaire comme son père. Il est le petit - neveu de l'écrivain quercynois Ferdinand de Laroussilhe. À 19 ans, il s'engage dans l'infanterie pour participer volontairement à la Grande Guerre[4]. Il joue avec le Stade toulousain jusqu'en 1923, puis à l'AS Montferrand de 1923 à 1930. Il est de la première équipe de France reconstituée après la Grande Guerre et vainqueur à Dublin, en 1920, pour la première victoire française dans le Tournoi des Cinq Nations. Il totalise cinq sélections, trois en 1920 (Écosse, Angleterre, Irlande) et deux en 1921 (Angleterre et Irlande). Sa carte d'international porte le numéro 121. Il participe le avec le Stade toulousain à un match de prestige, en compagnie de Philippe Struxiano, contre l'équipe des États-Unis, sacrés champions olympiques quelques jours auparavant à Anvers. À Toulouse, il évolue en deuxième ligne. Il est champion de France en 1922, après avoir perdu en 1921, la finale de Béziers. Puis, il part à l'AS Montferrand, dont il est le capitaine[1], avec laquelle il devient champion de France Honneur en 1925 aux côtés de Michel Boucheron et de Joseph Marmayou. Il rejoint ensuite le Stade aurillacois[4]. Après avoir pris sa retraite de joueur, il repart à Toulouse. Il est élu membre du comité directeur du Stade toulousain le . Il est officiellement le premier président du Stade toulousain rugby, formule moderne, élu le . Il assure la présidence du club dans une période faste pour Toulouse qui retrouve toutes ses couleurs. Les Rouge et Noir renouent avec les titres : l'équipe première remporte la Coupe de France en 1946 et 1947. Elle est championne de France en 1947. Malgré les succès, il garde un visage triste, ne sourit jamais. Ses joueurs, affectueusement irrespectueux, l'avaient surnommé Lugubre. Il reste président du Stade toulousain jusqu'en 1951. PalmarèsJoueur
Président
Notes et références
Liens externes
|