Continuant à militer au Parti communiste, il se présente dans la 31e circonscription de Paris, contre le candidat de l'UNRAlbert Marcenet. Après deux échecs, il remporte le siège en 1967, avec un millier de voix d'avance sur son adversaire, au second tour. Mais il perd son siège après la dissolution par le général de Gaulle et le retrouve en 1973, pour deux nouveaux mandats. Il remporte l'élection de 1978 de 200 voix sur le candidat RPR Pierre-Marie Guastavino. Durant ces deux législatures, il s'engage sur des sujets de société, comme le principe du divorce-constat ou la loi informatique et libertés[3],[4]. Il est devancé, au premier tour des élections législatives de 1981, par le socialisteJean-Paul Planchou, en faveur duquel il se désiste au second tour. En 1974, à Malakoff (Hauts-de-Seine), Lucien Villa épouse Simone Loupia, née en 1924 à Limoux (Aude) elle aussi ancienne résistante à Carcassonne[5].
Lucien Villa quitte Paris en 1985. De retour dans l'Aude, il continue à militer au Parti communiste et témoigne auprès des jeunes dans les établissements scolaires pour transmettre la mémoire de la Résistance et de la déportation[1],[6],[7].