À bord du train corail « Maine Océan », se croisent une charmante danseuse brésilienne non francophone, une avocate cafouilleuse et sympathique parlant trois mots de portugais et deux contrôleurs SNCF très à cheval sur le compostage des billets mais pas vraiment à même de s'exprimer en anglais... Au terme laborieux du contrôle des billets, le contact s'établit entre les protagonistes[1]. Tentés par l'idée de mettre entre parenthèses leur vie de grisaille pour quelques jours, les deux fonctionnaires rejoignent les belles qui ont embarqué pour l'île d'Yeu à la suite d'un marin-pêcheur ombrageux que l'avocate est venue défendre (fort mal) à l'occasion d'un procès pour coups et blessures. Une fois sur l'île, les désirs et les rêves trop longtemps refoulés du contrôleur, interprété par Bernard Ménez[1],[2],[3], se réveillent, s'emballent même, aidés par les vapeurs d'alcool et, surtout, par les promesses fallacieuses qu'un producteur d'artistes de variétés fantasque lui fait miroiter... Le retour sur terre sera brutal puis laborieux, littéralement.
↑ a et bClarisse Fabre, « Sept films pour retrouver le sourire, même sans les salles de cinéma. “ Maine Océan ” : croisement de mondes parallèles », Le Monde, (lire en ligne)
↑Louis Skorecki, « Canal +, 16H05. “Maine-Océan”, film de Jacques Rozier, avec Bernard Menez, Luis Rego, Yves Afonso... Rozier chemine vers le loufoque », Libération, (lire en ligne)