Les origines de ce personnage ne font pas l'unanimité chez les historiens. Si certains concèdent une origine inconnue, certains « en font un prince de Navarre, et d'autres [...] le rattachent aux précédents comtes gascons »[1].
Un second partage eut lieu quelque temps plus tard, entre les fils de Guillaume Garcès. L'aîné, Odon de Fezensac eut le Fezensac, le cadet, Bernard Ier le Louche eut l'Armagnac, un troisième fils Fredelon, eut le comté de Gaure, mais ne laissa pas de descendance[2].
Bernard le Louche est l'auteur de la maison d'Armagnac, tandis que la maison de Fezensac est issue d'Odon. La branche principale de la maison de Fezensac s'est éteinte en 1098 avec la mort du comte Astanove II. Sa fille Anicelle s'était mariée deux fois, avec Bernard III de Bigorre, puis avec Géraud III d'Armagnac, mais les seuls enfants qui atteignirent l'âge adulte étaient ceux du second mariage, et le Fezensac se retrouva ainsi de nouveau réuni à l'Armagnac[2], hormis la baronnie de Montesquiou qui passa au fils cadet d'Aymeric de Fezensac, Raymond.
En 1777, la famille de Montesquiou est reconnue, « par arrêt du Grand Conseil sur un rapport favorable de Chérin » comme « vraisemblablement issue des anciens Comtes de Fézensac », l'autorisant à ajouter Fezensac à son nom[3].
↑Christian Settipani, La noblesse du Midi carolingien: études sur quelques grandes familles d’Aquitaine et du Languedoc du IXe au XIe siècle, Toulousain, Périgord, Limousin, Poitou, Auvergne, Occasional Publications UPR, 2004, 388 pages, pages 81 à 82 (lire en ligne).
↑ ab et c(en) Charles Cawley, « GASCONY », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (consulté le ).