Elle est située dans la zone non bascophone de la province. L'espagnol est la seule langue officielle alors que le basque n’a pas de statut officiel et à 60 km de sa capitale, Pampelune. Le nombre d'habitants en 2004 était de 2 672.
Géographie
La ville de Marcilla est située dans le début de la vallée de l'Ebre et arrosée par le rio Aragon, dans une comarque, La Ribera, très riche et productive.
Localités limitrophes
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Histoire
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Économie
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Le château fort de Marcilla, style gothique forme un bloc carré monumental avec un haut socle de pierres, et le reste de brique. Aux quatre angles s'élèvent de fortes tours. La masse importante de cette œuvre est allégée par une série de d'embrasures rectangulaires qui ont été modifiées au long du temps, quelques restes subsistants, aujourd'hui obturés. À l'intérieur le château possédait un patio d'armes en cercle duquel menait aux dépendances.
Elle se trouve dans le vieux quartier. L'édifice a été reconstruit au XVIIe siècle. Elle est en forme de croix latine avec une nef de trois trames et une tête semi-circulaire recouverte d'une voûte en demi berceau avec lunettes, excepté sur le croisement que l'on a modifié pour insérer une lanterne et une tête en quart de sphère moderne. Les fresques, qui donnent une luminosité remarquable à l'ensemble, sont de Antonio Pérez Fabo.
Église reconstruite sur un ancien édifice. L'église paroissiale fut, à l'origine, dédiée à l'apôtreSaint Bartholomé, servie par un curévicaire et deux bénéficiaires, tous représentants le chapitre de Barbastro (Aragon). La paroisse San Bartolomé est le principal lieu de culte des marcilles et son intérieur est moderne et fonctionnel sauf le retable et peintures qui sont d'une autre époque. Un remarquable vitrail en l'honneur de la vierge del Plu, situé sur le porche d'entrée.
Les Agustinos Recoletos s'établirent à Marcilla au XIXe siècle. La partie ancienne de l'actuel Centre Philosophique- Thélogique a été un monastère cistercien, annexe de l'abbaye d'Oliva. La droite de l'édifice date du XVIIIe siècle. En 1835, à cause de la sécularisation et du désamortissement (desamortizacion)[2] de Mendizábal, les sœurs bernardines doivent abandonner le monastère, qui devient propriété de la famille de José Francisco Elorz. Le s'installe la nouvelle communauté des Agustinos Recoletos.
Le le centre est affilié à la faculté de théologie de l'université de Navarre.
Couvent des mères conceptionnistes.
Situé à l'extérieur de la municipalité, il a été restauré et considérablement agrandi pour l'utiliser comme retraite des religieuses de l'ordre Conceptionistes missionnaires de l'enseignement. Il fonctionne également pour les novices. À l'intérieur de cet édifice on peut remarquer la belle chapelle ainsi qu'une image chère de sa fondatrice, la bienheureuse Carmen Sallés, actuellement en processus de sanctification.
Don Fermín de Marcilla participa, avec ses vassaux, à la bataille de las Navas de Tolosa (Jaén). Pour cette action, le roi de Navarre concéda à la ville de mettre sur le blason des armes, les chaines de las Navas.
Ángel Laparte Fernández (1937) éleveur navarrais. Propriétaire de l'élevage le plus ancien de Navarre et, selon les études du gouvernement de Navarre, l'unique propriétaire des derniers Carriquiris.
↑La desamortización fut un long processus historico-économique initié en Espagne à la fin du XVIIIe siècle par Godoy (1798). Dans d'autres pays on a connu le même phénomène aux caractéristiques plus ou moins similaires. Cela consistait à mettre sur le marché, via une vente aux enchères publique, les terres et biens non productifs nommées "manos muertas" (mains mortes). Quasi toujours l'église catholique ou les ordres religieux et territoires nobiliaires, qui les avaient accumulés comme habituels bénéficiaires des donations, testaments et procédures et intestats. Sa finalité était d'augmenter la richesse nationale et créer une bourgeoisie et classe moyenne d'ouvriers propriétaires. De plus, les héritiers obtenaient des remises extraordinaires à ceux qui prétendaient amortir les titres de dette publique.
Voir aussi
Sources
(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Marcilla » (voir la liste des auteurs).