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Marguerite Priola

Marguerite Priola
Marguerite Priola dans Le roi l'a dit, opéra-comique de Léo Delibes, rôle de Javotte ; photographie d'Alexandre Quinet, 1873.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 27 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marguerite Marie Sophie PolliartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Marguerite-Marie-Sophie Polliart ou Poliart, connue sous son nom de scène Priola, née le à Paris et morte le à Marseille, est une soprano française d'opéra.

Biographie

Elle fait ses débuts en janvier 1869, au Concerts Pasdeloup, interprétant la Juliette du Roméo et Juliette de Nicola Vaccai[1]. Le à Paris dans le rôle de la Messagère de la paix dans la première production française de Rienzi de Richard Wagner au Théâtre-Lyrique[1]. Elle crée le 10 mai le rôle de la duchesse dans le Don Quichotte d'Ernest Boulanger[1]. Jusqu'en 1874, elle mène une brillante carrière à l'Opéra-Comique, où elle interprète principalement des rôles de soprano colorature. En 1870, elle y crée notamment un rôle principal du Rêve d'amour dernière œuvre de Daniel-François-Esprit Auber[1]. Elle y crée aussi plusieurs rôles, dont la princesse Elsbeth dans Fantasio de Jacques Offenbach en , Maritana dans Don César de Bazan de Jules Massenet en et Javotte dans Le roi l'a dit de Léo Delibes en . En 1874, elle chante le grand air de La Fille du régiment de Gaetano Donizetti[2].

En 1876, elle rejoint l'Opéra de Marseille[3]. Elle y incarne Philine dans Mignon d'Ambroise Thomas. Incapable d'utiliser sa voix au maximum de ses capacités en raison d'une maladie, elle est huée tout au long de la représentation, causant un scandale dans le milieu artistique[4]. La maladie se transforme en une grave fièvre typhoïde et elle meurt trois semaines plus tard à l'âge de 27 ans[5],[6]. Elle est enterrée le à au cimetière de Montmartre[7]. Plusieurs artistes participeront à la cérémonie d'inhumation[8] : on y a trouvé Ambroise Thomas, Léon Carvalho, Adolphe de Leuven, Eugène Ritt, Jules Pasdeloup[9]. Pendant la cérémonie, ont été chanté un Pie Jesu par Thierry et un Agnus Dei par Caron[9]. Lors de l'inhumation, Jules Pasdeloup et Antoine Ponchard ont rendu hommage à Marguerite Priola[9].

Notes et références

  1. a b c et d « Figaro : journal non politique », sur Gallica, (consulté le )
  2. « Gazette des étrangers : guide général et officiel dans Paris », sur Gallica, (consulté le )
  3. « La Comédie : théâtres, musique, littérature, expositions, associations artistiques, salons, villégiature, courrier des eaux, sport : beaux-arts, peinture, sculpture, gravure, ateliers d'artistes, poésies, nouvelles, bibliographie, sciences, orphéons / Paul Ferry rédacteur en chef », sur Gallica, (consulté le )
  4. « Nantes-lyrique : journal hebdomadaire, paraissant le jeudi ["puis" le dimanche] », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Cantatrices de l'Opéra-Comique [PRIOLA] », sur le site artlyriquefr.fr (consulté le ).
  6. « Polliart dite Priola [Priolat], Marguerite-Marie-Sophie », sur le site ernestreyer.com (consulté le ).
  7. « Le Petit Parisien : journal quotidien du soir », sur Gallica, (consulté le )
  8. Parti social français Auteur du texte, « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le )
  9. a b et c « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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