Mark Hatfield naît à Dallas dans l'Oregon. Il est le fils unique de Charles Hatfield et Dovie Odom Hatfield et a été éduqué dans la foi chrétienne baptiste[1]. Il passe l'essentiel de sa jeunesse à Salem[2].
En 1966, il se présente au Sénat des États-Unis. Il affronte le représentant démocrate Robert B. Duncan. Alors que les Orégonais sont majoritairement favorables à la guerre du Viêtnam, Hatfield est distancé dans les sondages par Duncan[6]. Durant la campagne, il reçoit cependant le soutien de l'autre sénateur de l'État, le démocrate Wayne Morse(en), en raison de son opposition à la guerre[2]. Critique de la politique du président Johnson défavorable à l'industrie du bois, il est élu de justesse face à Duncan[6]. Il est réélu en 1972, 1978, 1984 et 1990[3].
Durant sa carrière, il est épinglé à deux reprises pour des questions d'éthique. En 1984, sa femme reçoit 55 000 dollars d'honoraires immobiliers provenant d'un riche financier grec dont Hatfield soutient le projet de pipeline[5],[6]. En 1992, la commission d'éthique du Sénat le critique pour ne pas avoir rapporté les cadeaux (pour plusieurs milliers de dollars) du président de l'université de Caroline du Sud[5], qui a donné une bourse à l'un de ses fils[2].
Vie privée
En 1958, il épouse Antoinette Kuzmanich avec qui il a quatre enfants : Mark Jr., Charles, Elizabeth et Theresa[4].
Il est devenu chrétien baptiste[7] et a été membre de l’église baptiste de Salt Creek à Dallas, Oregon [1].
Positions politiques
Hatfield est considéré comme l'un des sénateurs les plus « libéraux » (au sens américain du terme) du Parti républicain[4]. Baptiste pratiquant, il s'oppose à l'avortement, à la peine de mort et à la guerre (au Viêtnam puis dans le golf)[6]. En 1995, il est le seul républicain à voter contre l'inscription dans la Constitution de l'obligation de présenter un budget équilibré ; l'amendement est rejeté à une voix près[4].
Notes et références
↑ a et b William H. Brackney, Historical Dictionary of the Baptists, Rowman & Littlefield, USA, 2021, p. 283