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Commercialisation d'équipements et de services de télécommunication pour les particuliers, les professionnels et les entreprises, téléphonie fixe, téléphonie mobile, services sur internet, télévision, services de téléconférence, , etc.. Revente en gros de services de communications électroniques fixes ou mobiles à des clients opérateurs qualifiés d’opérateurs alternatifs.
Maroc Telecom (arabe : اتصالات المغرب, Itissalat Al-Maghrib), acronymisé IAM, est une entreprise de télécommunications fondée en 1998.
Privatisée par le Maroc en 2001, elle est introduite en 2004 à la bourse Euronext et à la Bourse de Casablanca. Depuis 2014, son principal actionnaire est l'opérateur émirati Etisalat.
Maroc Telecom est le premier opérateur télécoms au Maroc et est présente dans une dizaine de pays d'Afrique francophone où elle réalise 40 % de son chiffre d'affaires[1].
Son siège est basé à Rabat.
Histoire
Création
En 1999, l'Office national des postes et télécommunications (ONPT), est divisé en deux entités séparées :
Cette dernière devient une société anonyme indépendante dont le capital appartient à 100 % à l'État marocain. Son PDG devient Abdeslam Ahizoune, ancien directeur général de l’ONPT.
En , Maroc Telecom fait l'acquisition de 80 % du capital de Casanet, un fournisseur d’accès à Internet au Maroc, qui a créé en 1995 le site Menara[2].
Période Vivendi
Fin 2000, le gouvernement marocain lance la privatisation de Maroc Telecom. Après un appel d'offres international[3], le géant français Vivendi, dirigé par Jean-Marie Messier, achète 35 % du capital de Maroc Telecom pour 23 milliards de dirhams.
Les Français de Vivendi décident de conserver Abdeslam Ahizoune comme PDG de Maroc Telecom.
En , à la suite de l’appel d’offres international lancé par le gouvernement mauritanien, Maroc Telecom acquiert 54% du capital du groupe Mauritel, l’opérateur historique mauritanien, créé en 1999.
Le , Casanet devient une filiale à 100 % de Maroc Telecom. Son activité est centrée sur des offres entreprises et la gestion de portails, dont le portail Menara.
En , le Groupe Vivendi, dirigé par Jean-René Fourtou, rachète 16% des parts de l’État marocain dans Maroc Telecom pour 1,1 milliard d'euros [4].
Selon Le Monde, Vivendi souhaite "assurer la pérennisation du contrôle de la pépite Maroc Telecom, certainement l'un des opérateurs de télécommunications les plus rentables au monde[4]"
Un mois plus tard, Maroc Telecom introduit une partie de son capital aux bourses de Casablanca et de Paris.
En , au terme d'un programme d'échange d'actions entre l'État marocain par l'intermédiaire de la Caisse de dépôt et de gestion du Maroc (CDG) et Vivendi, ce dernier acquiert 2 % supplémentaires, ce qui porte ainsi sa participation à 53 % du capital contre 30 % pour la CDG.
Vivendi et Etisalat commencent les négociations pour la vente de Maroc Telecom en 2013.
Période Etisalat
En , Vivendi finalise la vente de ses parts dans Maroc Telecom à Etisalat[8]. La vente des 53% de parts est finalisée pour un montant de 4,138 milliards d'euros.
Tout comme Vivendi auparavant, les Emiratis décident de conserver Abdeslam Ahizoune comme PDG de Maroc Telecom.
Le , Maroc Telecom annonce l'acquisition de 6 filiales africaines de Etisalat (marque Moov) pour 650 millions $.
Maroc Telecom est classé 38e en 2015 dans le classement des entreprises africaines du magazine Jeune Afrique[9].
En , la compagnie propose une nouvelle offre internet haut débit par satellite.
La direction a annoncé avoir fait durant l'année 2017, un chiffre d'affaires de 34,9 milliards de dirhams[10],[11].
En , la direction de Maroc Telecom annonce l’acquisition de 10 % supplémentaires du capital d'Onatel pour 41 millions d'euros. Maroc Télécom contrôle désormais 61 % du capital de cette société de téléphonie mobile[12].
Maroc Telecom a annoncé le le rachat de Tigo Tchad (leader du marché au Tchad) [1], du groupe luxembourgeois Millicom International Cellular (MIC)[13].
En , le Régime collectif d’allocation des retraites (RCAR) fait l'acquisition de 16.229.447 actions, soit 5,81% du capital de Maroc Telecom[14]. L'État Marocain ne dispose plus que de 22% de l'actionnariat.
En janvier 2020, Maroc Telecom est condamné à verser une amende record de 3,3 milliards de dirhams (environ 310 millions d'euros) pour abus de position dominante et pratiques anticoncurrentielles[15]. Le montant de cette amende est reversé au fonds spécial contre le Covid-19[16].
En juillet 2022, Maroc Telecom écope d'une nouvelle très forte amende, cette fois-ci de 2,45 milliards de dirhams, soit 233 millions d'euros[17]. Cette affaire est liée à la précédente : à la suite de la sanction de janvier 2020, l'État marocain a obligé Maroc Telecom à une astreinte afin de partager ses infrastructures avec ses concurrents. L'État a donc constaté que l'astreinte n'était pas respectée, Maroc Telecom cherchant toujours à bloquer le marché à ses concurrents[18]. À la suite de cette sanction, Maroc Telecom a déclaré avoir fait appel de la décision de justice[19].
Activités
Parc Mobile
Le parc mobile en Afrique est proche de 60 millions d'utilisateurs.
Support client mobile
Le support client mobile ne peut se faire que via un appel à un numéro spécial et non grâce à un formulaire de contact[20].
Internet ADSL
Le parc ADSL atteint 1,2 million d’abonnements au Maroc à mi 2016.
Télévision par câble
Maroc Télécom commercialise la télévision par câble au Maroc ; elle fournit un bouquet de chaînes marocaines, françaises, européennes et arabes, en plus des stations de radio, et un service de vidéo à la demande (VoD).
Téléphonie fixe filaire
Le revenu de la Data Fixe progresse de 2,6 % à 892 millions de dirhams. Au , le parc Fixe au Maroc progresse de 0,9 % sur 1 an, à 1 245 milliers de lignes.
Onatel (51 %) - Burkina Faso. L'opérateur burkinabé, qui compte 6,8 millions d’abonnés, a été racheté par Maroc Telecom en 2007 pour la somme de 144 milliards de F CFA[22].
Casanet est un fournisseur d'accès à internetmarocain créé en 1995, qui commercialise en outre des prestations liées à Internet. Casanet est une filiale de l’opérateur historique Maroc Telecom depuis 2000[24], avec 100 % des actions.
Historique
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En 1995, Menara a été créée par Casanet. En 1999, le portail marocain Menara a été lancé, proposant notamment un journal électronique. En 2000, Maroc Telecom a racheté 80 % du capital de Casanet. À partir du 1er janvier 2001[25], Casanet a été consolidé dans les comptes de Maroc Telecom. En 2002, Casanet a été restructuré et repositionné sur le marché. En 2007, l'activité Pages Jaunes de Maroc Telecom a été transférée à Casanet, qui a également lancé la version numérique de ce service. En 2014, le siège social et l'ensemble des activités de Casanet ont été transférés de Casablanca à Rabat. En 2016, Casanet a lancé des services cloud.
Activités
Casanet inclut des activités portant sur les réseaux les systèmes, la sécurité et communications unifiées, les prestations informatiques, le cloud computing et les services en ligne.
Informations économiques
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Concurrence au Maroc
Dans le cadre de l'ouverture du marché à la concurrence, trois opérateurs sont actuellement autorisés à commercialiser des offres de télécommunication dans le pays :
Sur la question de la concurrence, fin 2016, début 2017, l'opérateur Inwi ainsi qu'Orange Maroc lancent des actions juridiques et de communication afin d’accélérer le processus de dégroupage[26].
Maroc Telecom dispose d’une bande passante Internet internationale dont la capacité a presque doublé en un an, passant de 60 Gbit/s fin 2010 à 220 Gbit/s en 2012.
Une grande partie des communications téléphoniques et du trafic Internet avec l'Europe transite par le câble sous-marin Atlas offshore reliant Asilah à Marseille et le câble Loukkous reliant Asilah et Rota près de Séville en Espagne. Atlas offshore a une longueur de 1 634 km.
S’exprimant au lancement de ce câble, Abdeslam Ahizoune, Président du directoire de Maroc Telecom[27] a déclaré : « Maroc Telecom a pris la décision de lancer le câble Atlas Offshore pour répondre à la demande croissante des centres d’appels et des activités d’offshoring dans notre pays. La construction de ce câble contribuera à confronter la position de leader de Maroc comme terre d’accueil des entreprises délocalisées. Maroc Telecom, qui supporte seul ce projet, entend ainsi apporter sa contribution à la promotion des investissements étrangers au Maroc ».
Le câble Loukkos a été mis en place. Le câble Loukkos est d’une longueur totale de 187 km[28]. Les travaux de construction de cette liaison dont l'investissement s'élève à 143 millions de dirhams sont totalement pris en charge par Maroc Telecom[29]. S'y ajoute la construction d’un câble terrestre à fibre optique reliant le Maroc, la Mauritanie, le Mali et le Burkina Faso (près de 5 000 km).
Notes et références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Casanet » (voir la liste des auteurs).