La Région de Matam est l'une des 14 régions administratives du Sénégal.
Elle est située au nord-est du pays et est bordée par la région de Saint-Louis au Nord, la région de Louga à l'Ouest, la région de Kaffrine au sud-Ouest et la région de Tambacounda au Sud. A l'Est, elle est frontalière avec la Mauritanie.
Le Conseil régional est actuellement présidé par Abdoulaye Dramé qui succède à Adama Sall[1] et à Sada Ndiaye[1].
Histoire
Créée le , cette région est l'une des plus récentes au Sénégal[2].
Elle fait l'objet de plusieurs projets de désenclavement, par voie d'eau, train ou route avec la « finition de la route Linguère-Matam, la réhabilitation de celle de Saint-Louis-Bakel, ainsi que les trois ponts de Ourossogui-Matam »[3]. Il s'agit notamment de pouvoir mieux valoriser le gisement de phosphates de Ndendory (à Matam), à environ 750 km de Dakar et les produits de l'usine de granulation de phosphates qui l'exploite[3] (« 9 km2, le gisement est estimé à 40,5 millions de tonnes, délimité par Ndendory, Hamady Hounaré, Wendou Bossayabé, Waly Diala et Polel Walabé »[3]) avec la Société d'études et de réalisation des phosphates de Matam (SERPM).
Le ressort territorial actuel, ainsi que le chef-lieu des régions, départements et arrondissements sont ceux fixés par un décret du qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires[5].
Avec des collectivités françaises ; un accord de coopération a été signé avec la Région Nord-Pas-de-Calais (France) en , avec la Région Rhône-Alpes[9] et avec le Conseil général des Yvelines (pour 3 ans, à partir de 2009[9])
Notes et références
↑ a et bArticle de Pape Moctar Ndiaye (All Africa), Sénégal: Présidence du conseil régional de Matam - Abdoulaye Dramé élu(2009/04/14) Consulter en ligne
↑Loi no 2002-02 du 15 février 2002 modifiant la loi n° 72-02 du 1er février 1972 relative à l’organisation de l’administration territoriale, publiée dans le Journal officiel de la République du Sénégal, no 6031 du samedi 21 février 2002 [1]
↑Ministère de la décentralisation et des collectivités locales, Décret n° 2009-1268 du 13 novembre 2009 « portant approbation de l’Entente interrégionale entre les conseils régionaux de Louga, Matam, Saint-Louis, Tambacounda et Kaffrine ».
↑Décret no 2008-1025 du 10 septembre 2008, publié dans le Journal officiel de la République du Sénégal, no 6446 du 31 décembre 2008]
↑Loi no 2002-167 du 21 février 2002 portant création de nouveaux départements, publiée dans le Journal officiel de la République du Sénégal, no 6031 du samedi 21 février 2002 [2]
↑Décret no 2011-421 du 29 mars 2011, portant création de la Commune de Nguidjilone dans le Département de Matam, Région de Matam, publié au Journal officiel de la République du Sénégal, no 6585 du jeudi 28 avril 2011 [3]
↑Décret no 2011-703 du 6 juin 2011 portant création de la Commune de Odobéré dans le Département de Kanel, Région de Matam, publié au Journal officiel de la République du Sénégal, no 6594 du mardi 7 juin 2011 [4]
(en + fr) Sylviane Fresson, Public participation on village level irrigation perimeters in the Matam Region of Senegal (Participation paysanne sur les périmètres villageois d'irrigation par pompage de la zone de Matam au Sénégal), Paris, OECD, Occasional papers on experiences in rural development, n° 4, 1978, 20 p.
(fr) Djibril Diop, Dynamiques territoriales, décentralisation et enjeux de développement local dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal. Cas des communautés rurales de la région de Matam, Université de Paris I, 2004, 447 p.
(fr) Ahmadou Kane, Matam et sa région, Dakar, Université de Dakar, 1977, 363 p. (Thèse de 3e cycle de géographie)
(fr) Jean-Paul Minvielle, Migrations et économies villageoises dans la vallée du Sénégal : étude de trois villages de la région de Matam, Dakar, ORSTOM, 1976, 129 p.
(fr) Jean-Paul Minvielle, La structure foncière du Waalo Fuutanke : les terres inondables de la moyenne vallée du Sénégal, région de Matam, Dakar, Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer, 1977.