Remarqué par René Zazzo, Matty intègre l'hôpital Henri Rousselle, à Paris, et y acquiert une expérience de la psychologie clinique de l'enfant. Il commence également une carrière de chercheur au CNRS[1]. Sa thèse d’État est publiée sous le titre Le Doux et l'amer en 1985[1].
Docteur en psychologie et docteur ès lettres, il travaille sur le goût, l'odorat et le toucher, ainsi que l'expression des émotions. Il participe à la fondation de l'Institut français du goût[2], dont il est pendant vingt ans vice-président[3],[4],[5]. Il étudie également le handicap mental et ses causes, et s'intéresse aux interactions entre biologie et culture[2].
Il est professeur de psychologie à l'université Paris-Nanterre[6], où il dirige, jusqu'en , le département de psychologie de l'enfant[7].
Le prix Matty Chiva, créé par l'Institut Danone, « récompense des actions pédagogiques de terrain ayant pour objectif d'éveiller et de sensibiliser l'enfant au goût et à l'alimentation ».
« Comment la personne se construit en mangeant », Communications, 1979, no 31, p. 107-118, [lire en ligne]
Le Doux et l'Amer : Sensation gustative, Émotion et Communication chez le jeune enfant, PUF.
Débiles normaux, débiles pathologiques - collection Actualités pédagogiques et psychologiques , ed . Delachaux et Niestlé , Neuchâtel , 1973 , 226 pages
Food Selection : From Genes to Culture with Harvey Anderson John Blundell Matty Chiva, Danone Institute, (ISBN2909050068)
« Le goût, un apprentissage », Autrement, 1992 , no 129.
« La pensée en construction », Autrement, 1994, no 149, 51-61.
« Le mangeur et le mangé : la subtile complexité », in Giachetti Ismène, Identités des mangeurs, images des aliments, Polytechnica, 1996, 11-30.
« Les risques alimentaires : approches culturelles ou dimensions universelles ? » in Apfelbaum M., dir., 1998, Risques et peurs alimentaires, Paris, O. Jacob.