Fille du cinéaste Max Linder, elle s'est distinguée par son travail de restauration et de remise en valeur de l'œuvre de son père.
Biographie
Fille de Max Linder et Ninette Peters, elle est élevée par sa grand-mère maternelle qui se fera passer pour sa mère à la suite du scandale du double suicide officiel de ses parents[3].
Après avoir travaillé comme journaliste de cinéma, réalisatrice de films publicitaires et assistante-réalisateur sur des films de Sacha Guitry et Gilles Grangier, Maud Linder s'est essentiellement attachée à retrouver, reconstituer et faire connaître l'œuvre de son père, disparu alors qu'elle n'avait que 16 mois, sur lequel elle réalise plusieurs documentaires et rédige des biographies.
En 1983, elle réalise le documentaire L'Homme au chapeau de soie, retraçant la carrière de Max Linder à partir de documents d'archives et d'extraits de films du cinéaste-comédien ; le film est présenté hors compétition au festival de Cannes[5]. Elle réalise entre autres une série d'émissions diffusée sur la chaîne culturelle Arte en 2000, Max Linder, ce père que je n'ai pas connu, présentant la biographie de Max Linder et des courts métrages de ce dernier[6].
En 1970, elle crée le Muséobus Linder, un musée mobile, pour exposer des œuvres originales sur tout le territoire français, en particulier dans les villages[7].
Elle reçoit le Prix Henri-Langlois en 2008[8] pour son travail de restauration de l'œuvre de Max Linder. En 2011, elle est la présidente de l'Institut Max Linder.