Elle a été mariée à Édouard Pierre-Louis, avec qui elle a un enfant[2].
Michèle Duvivier commence sa carrière professionnelle à la banque Nova Scotia. En 1979, elle devient assistante-directrice de l'aéroport international de Port-au-Prince.
Études et carrière professionnelle
À 18 ans, Michèle Duvivier Pierre-Louis termine ses études classiques au centre d'études secondaires de Port-au-Prince, année académique 1965-1966.
Diplômée en économie à l'université Queens College[3] et directrice de recherches à l'Institut culturel Karl Levêque de 1989 à 1991, elle est détentrice d'un doctorat honoris causa en sciences humaines[Où ?][4]. Elle a publié plusieurs ouvrages comme La quête de l'ailleurs parue chez Chemins critiques, Le refus de l'oubli et Quelques reflexions sur l'éducation populaire : La république haïtienne, état des lieux et perspectives[5].
Carrière politique
Après avoir été brièvement ministre de la Justice, elle devient Première ministre le , et est ainsi la deuxième femme à accéder à ce poste après Claudette Werleigh, entre 1995 et 1996. Elle succède à Jacques-Édouard Alexis, destitué par le Sénat de la République à la suite des « émeutes de la faim » du . Nommée le 23 juin par le président René Préval, elle obtient la confiance de l'Assemblée le 17 juillet, celle du Sénat le 31 juillet et prend ses fonctions le 5 septembre. Elle est renversée par le Sénat le (18 voix contre 10 et 1 abstention).
Elle est la fondatrice et présidente de la fondation FOKAL (Fondasyon Konesans ak Libète en haïtien)[6].